Le programme de baccalauréat en physique vous donnera une connaissance fondamentale de l'univers physique à différentes échelles. Vous acquerrez une formation théorique et expérimentale dans les domaines les plus importants de la physique. Au menu, les principaux modèles et théories physiques, les règles et les lois de la méthode expérimentale en physique, de même que les méthodes et les techniques mathématiques utiles au physicien. Vous serez aussi capable d'utiliser les appareils et d'appliquer les méthodes qui servent à observer et à mesurer un phénomène physique et d'en interpréter les résultats tout en les rattachant aux lois, règles et modèles pertinents.
La qualité de la recherche et de l'enseignement en physique à la Faculté est reconnue à l'international. Nos chercheurs sont regroupés autour de plusieurs spécialisations comme l'astrophysique, la biophotonique, la physique théorique, la physique médicale ou encore l'optique, photonique et laser. Le Département de physique, de génie physique et d'optique compte d'ailleurs plusieurs professeurs dirigeant une chaire de recherche.
Ce baccalauréat mène à des études aux cycles supérieurs en physique, notamment dans les champs disciplinaires suivants : astrophysique, optique et laser, physique atomique et moléculaire, physique médicale, physique nucléaire, physique théorique et sciences de l'espace.
Concentrations (optionnel):
Sources : Faculté des sciences et de génie
Sources : Service du développement professionnel et IMT en ligne
Selon Emploi-Québec (2020), les physiciens font de la recherche théorique et appliquée pour augmenter la connaissance des phénomènes naturels et/ou mettre au point de nouvelles méthodes et de nouveaux appareils dans des domaines variés tels que l'électronique, les communications, la production et la distribution d'énergie, l'aérodynamique, l'optique et la physique des lasers, la télédétection, la biotechnologie, la médecine et la santé.
Selon Repères (2020), voici des exemples de tâches qu'ils peuvent réaliser.
Recherche expérimentale
Recherche théorique
Recherche appliquée
Physique médicale
Selon l'Organisation canadienne des physiciens médicaux (2020), les physiciens médicaux sont des professionnels de la santé qui ont une formation spécialisée dans les applications médicales de la physique. Leur travail implique l'utilisation de rayons X, d'ultrasons, de champs magnétiques et électriques, d'ondes infrarouges et ultraviolettes, de chaleur et de lasers pour des applications diagnostiques et thérapeutiques. La plupart des physiciens médicaux travaillent dans des départements d'imagerie diagnostique en milieu hospitalier, des installations de traitement du cancer ou des établissements de recherche situés dans les hôpitaux ou les universités.
Astrophysique
Selon Repères (2020), l'astronome ou astrophysicien est une personne qui fait de la recherche fondamentale en lien avec les positions, les mouvements, la structure et l'évolution des corps célestes tels que la lune, le soleil, les planètes, les étoiles et les galaxies dans le but d'accroître les connaissances sur l'univers et de mettre au point des instruments ou des techniques d'observation. Leurs principales tâches sont :
Autres domaines
Les physiciens, grâce à leurs importantes connaissances et compétences scientifiques, peuvent réaliser un nombre de tâches très variées : gestion de projets scientifiques, modélisation et sciences des données, représentation et ventes techniques, vulgarisation scientifique, etc.
L'Association canadienne des physiciens et physiciennes diffuse plusieurs informations sur le travail réalisé par ses membres. Entre autres, voici une capsule vidéo sur le travail d'une physicienne scientifique d'applications.
Pour acquérir ou parfaire une compétence recherchée par les employeurs, consultez le site du Service du développement professionnel - Formation continue. En inscrivant une compétence, vous obtiendrez la liste de toutes les formations associées, par exemple : gestion de projet, communication, etc.
Sources : Service du développement professionnel, Repères, FSG
Sources : Repères, Service du développement professionnel
Cette section est réservée aux étudiants et aux diplômés.
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Les domaines d'application de la physique sont très variés et rejoignent un grand nombre de secteurs. La recherche fondamentale universitaire demeure un secteur très important de la physique. Voici les autres principaux secteurs d'emploi.
Optique et photonique
L'optique est la branche de la physique qui traite de la lumière, de son comportement et de ses propriétés, du rayonnement électromagnétique à la vision, en passant par les systèmes utilisant ou émettant de la lumière. La photonique est la branche de la physique concernant l'étude et la fabrication de composants permettant la génération, la transmission, le traitement (modulation, amplification) ou la conversion de signaux optiques. Plusieurs physiciens travaillent au développement de technologies et de produits dans ces deux domaines.
Selon Optonique (2019), voici un portrait de cette industrie au Québec.
Pour de l'information sur les tendances de ce secteur à Québec, consultez le site de Québec International.
Sources : Optonique, Québec International
Physique médicale et nucléaire
L'ultrasonographie, la résonance magnétique, la tomodensitométrie, la médecine nucléaire, les rayons X et la radiothérapie sont des exemples de branches de la physique médicale où un large groupe de chercheurs spécialisés, constitué de physiciens, d'ingénieurs et de radiologistes, collabore à la recherche de pointe.
Environ 550 physiciens médicaux de l'Organisation canadienne des physiciens médicaux travaillent au Canada : 75 % travaillent dans les hôpitaux et les centres de recherche hospitaliers, 7 % travaillent pour le gouvernement, 8 % pour l'industrie et les 10 % restants occupent des postes de professeur d'université en milieu non hospitalier.
Pour en savoir plus sur le secteur de la physique médicale et sur la recherche qui s'y fait, consultez la description des domaines de recherche de la maîtrise en physique médicale de l'Université Laval.
Les domaines d'emploi en physique nucléaire, autres que la physique médicale, sont plus limités au Québec, surtout depuis la fermeture de la centrale de Gentilly. Pour la recherche, on retrouve un réacteur nucléaire à l'École polytechnique de Montréal (SLOWPOKE). Des avenues possibles existent dans le domaine de la vente et de la distribution de radio-isotopes pour le monde médical ainsi que dans le développement de technologies pour l'exploration minière et géochimique.
Source : Organisation canadienne des physiciens médicaux, Faculté des sciences et de génie, Département de physique et de génie physique
Astrophysique
Pour en savoir plus sur le secteur de l'astrophysique et sur la recherche qui s'y fait, consultez la description des domaines de recherche du Groupe de recherche en astrophysique de l'Université Laval et du Centre de recherche en astrophysique du Québec.
Aérospatiale
Pour en savoir plus sur ce secteur, consultez l'analyse de marché en génie aérospatial et le site de l'Agence spatiale canadienne.
Selon Emploi-Québec, les perspectives d'emploi des physiciens seront bonnes jusqu'en 2023 pour l'ensemble de la province de Québec, ainsi que pour la région de la Capitale-Nationale.
La recherche fondamentale et l'enseignement demeurent les avenues traditionnelles les plus prisées en physique. Toutefois, avec le développement des nouvelles technologies et la croissance des entreprises de haute technologie dans la région de la Capitale-Nationale, les possibilités d'emploi sont bonnes pour les diplômés possédant une maîtrise ou un doctorat en physique. Aussi, les perspectives varient selon les secteurs. Par exemple, les secteurs des télécommunications, de l'optique, de la photonique, des lasers, du contrôle non destructif et de la physique médicale sont particulièrement en expansion. Également, partout dans le monde, les domaines de la physique quantique et de l'informatique quantique sont en plein essor.
Sources : Emploi-Québec, Service du développement professionnel
Amélie Martel, conseillère en emploi
Selon l’enquête La Relance du ministère de l'Enseignement supérieur, les diplômés du baccalauréat en physique de l'Université Laval de 2017 connaissaient la situation suivante en janvier 2019 :
Personnes diplômées visées par l'enquête |
Taux de réponse |
En emploi |
À la recherche d'un emploi |
Aux études |
Personnes inactives |
Taux de chômage |
L'emploi à temps plein et ses caractéristiques |
Les études en rapport avec la formation |
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À temps plein |
Satisfaction de l'emploi |
Salaire horaire moyen |
En rapport avec la formation |
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N |
% |
% |
% |
% |
% |
% |
% |
% |
$ |
% |
% |
22 |
68,2 |
20,0 |
0,0 |
80,0 |
0,0 |
0,0 |
100,0 |
100,0 |
N.D. |
33,3 |
75,0 |
Selon l’enquête La Relance du ministère de l'Enseignement supérieur, les diplômés de la maîtrise en physique de l'Université Laval de 2017 connaissaient la situation suivante en janvier 2019 :
Personnes diplômées visées par l'enquête |
Taux de réponse |
En emploi |
À la recherche d'un emploi |
Aux études |
Personnes inactives |
Taux de chômage |
L'emploi à temps plein et ses caractéristiques |
Les études en rapport avec la formation |
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À temps plein |
Satisfaction de l'emploi |
Salaire horaire moyen |
En rapport avec la formation |
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N |
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% |
% |
% |
% |
% |
$ |
% |
% |
5 |
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0,0 |
0,0 |
100,0 |
0,0 |
0,0 |
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- |
- |
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100,0 |
Selon Emploi-Québec (2020), le revenu annuel moyen des physiciens et astronomes est de 82 000 $ pour l'ensemble du Québec et de 75 000 $ dans la région de la Capitale-Nationale.
Selon les données du gouvernement du Canada (2020), le taux horaire moyen des physiciens dans l'ensemble du pays est de 42,56 $/h (minimum moyen 25,96 $/h, maximum moyen : 71,79 $/h).
Des études de maîtrise ou de doctorat sont souvent exigées pour plusieurs postes en lien avec la physique.
Les exigences pour pouvoir devenir membre de l'Association canadienne des physiciens et physiciennes sont (en date de mai 2020) :
Pour en savoir plus : https://www.cap.ca/fr/adhesion/adhesion-des-physiciens/
Le programme de maîtrise en physique médicale de l'Université Laval a reçu l'agrément de la Commission on Accreditation of Medical Physics Educational Programs en 2011. Cet agrément assure le respect des normes associées aux exigences quant à la formation des physiciens médicaux et la reconnaissance du programme vis-à-vis des programmes de résidence ainsi que des organismes de certification professionnelle.
Mise à jour : juin 2020