Au premier cycle, l'Université Laval ne propose pas de programme consacré exclusivement au génie aérospatial. Toutefois, les étudiants de plusieurs programmes de la Faculté des sciences et de génie, notamment en génie mécanique, génie électrique, génie physique, génie des matériaux, génie informatique et génie logiciel désireux d'entreprendre une carrière dans l'industrie aérospatiale et de baigner dans ce milieu excitant sont encouragés à adhérer au Centre de formation pratique en conception et innovation en aérospatiale (CFPCIA). Le Centre propose aux étudiants de 1er cycle des stages pratiques en entreprise et, pour les étudiants qui souhaitent poursuivre des études supérieures dans le domaine, une initiation à la recherche.
Le génie aérospatial à l'Université Laval s'enseigne au deuxième cycle, dans le cadre d'une maîtrise interuniversitaire. Dans ce programme, les étudiants acquièrent des connaissances techniques et scientifiques très poussées dans une spécialisation du génie aérospatial. Ils peuvent appliquer leurs connaissances théoriques à des problèmes actuels de l'industrie aérospatiale. Ils apprennent à modéliser et à résoudre ces problèmes, et à comprendre les étapes et les éléments nécessaires à la réalisation d'un projet et à la mise au point d'un produit.
Source : Faculté des sciences et de génie, le site du gouvernement du Canada
Source : Repères
Sources : Service du développement professionnel, Repères, IMT en ligne
L'ingénieur aérospatial est une personne qui conçoit, élabore et dirige les projets de fabrication, de modification, de certification et d'entretien des véhicules aérospatiaux tels que des avions, des hélicoptères, des aéroglisseurs, des satellites et des fusées ou des composantes de véhicules comme des moteurs ainsi que du matériel utilisé à des fins commerciales, scientifiques ou militaires en vue d'obtenir un déplacement sécuritaire, performant et précis de ces véhicules dans l'air ou dans l'espace.
Sources : Repères, Service du développement professionnel, IMT en ligne
La personne doit être membre de l'Ordre des ingénieurs du Québec pour exercer les activités et porter le titre que la loi lui réserve.
Pour acquérir ou parfaire une compétence recherchée par les employeurs, consultez le site du Service du développement professionnel - Formation continue. En inscrivant une compétence, vous obtiendrez la liste de toutes les formations associées, par exemple : gestion de projet, communication, etc.
Sources : Service du développement professionnel, Repères, le site du gouvernement du Canada, Métiers Québec
Sources : Faculté des sciences et de génie, Repères, le site du gouvernement du Canada
Cette section est réservée aux étudiants et aux diplômés.
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Secteurs des emplois en génie aérospatial | Pourcentage |
Fabrication | 72,1 % |
- fabrication de matériel de transport (y compris la fabrication de produits aérospatiaux et de leurs pièces) | 62,7 % |
- fabrication de machines | 6,6 % |
Services professionnels, scientifiques et techniques | 12,5 % |
- architecture, génie et services connexes | 8,7 % |
Administration publique fédérale | 9,1 % |
Transport et entreposage | 5,3 % |
Source : le site du gouvernement du Canada
Les perspectives d'emploi d'Emploi-Québec pour 2015-2019 sont favorables.
Les perspectives d'emploi du site du gouvernement du Canada pour 2015-2019 sont bonnes.
Malgré d'importantes variations annuelles, le nombre d'ingénieurs en aérospatiale a augmenté de façon notable au cours des dernières années. Cette évolution s'explique en premier lieu par les tendances qui influencent l'industrie de la fabrication de produits aérospatiaux et de leurs pièces. Étant donné qu'on prévoit un bon niveau de croissance dans cette industrie, le nombre d'ingénieurs en aérospatiale devrait augmenter de façon notable au cours des prochaines années.
Face au nombre insuffisant de diplômés universitaires, l'embauche d'ingénieurs en aérospatiale provenant de l'étranger est particulièrement fréquente, comme l'illustre la forte proportion d'immigrants et de travailleurs étrangers temporaires dans cette profession, soit plus de 43 % en 2011 par rapport à la moyenne d'environ 14 % pour l'ensemble des professions, selon les données de l'Enquête nationale auprès des ménages. Cette proportion pourrait augmenter à l'avenir, car l'Ordre des ingénieurs du Québec développe actuellement des outils pour permettre aux personnes qui ont obtenu leur diplôme à l'étranger de déposer leur demande à l'Ordre avant d'arriver au pays et d'accélérer le traitement des demandes.
Source : Repères, le site du gouvernement du Canada
Benoît Laganière, conseiller en emploi
Selon l’enquête La Relance du ministère de l'Enseignement supérieur, les diplômés de la maîtrise en génie aérospatial, aéronautique et astronautique de 2013 connaissaient la situation suivante en janvier 2015 :
Personnes diplômées visées par l'enquête |
Taux de réponse |
En emploi |
À la recherche d'un emploi |
Aux études |
Personnes Inactives |
Taux de chômage |
L'emploi à temps plein et ses caractéristiques |
Les études en rapport avec la formation |
|||
À temps plein |
Durée de recherche |
Salaire hebd. brut moyen |
En rapport avec la formation |
||||||||
N |
% |
% |
% |
% |
% |
% |
% |
semaines |
$ |
% |
% |
40 |
67,5 |
85,2 |
11,1 |
0,0 |
3,7 |
11,5 |
100 |
n/d |
1235 |
82,6 |
n/d |
Sources : ministère de l'Enseignement supérieur, le site du gouvernement du Canada
Selon Repères, en date de 2016, le salaire minimum moyen se situait entre 43 000 $ et 48 000 $ et le salaire maximum moyen entre 100 000 $ et 125 000 $.
La maîtrise en génie aérospatial ne donne pas accès directement à l'Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) si on n'a pas de diplôme de baccalauréat en ingénierie. Il existe plusieurs façons de devenir membre de l'OIQ. À ce sujet, on peut consulter la page la Boussole dans le site de l'OIQ.
Mise à jour : mars 2018