Le marché du travail en relations industrielles et en gestion des ressources humaines (GRH) est dynamique et en constante évolution, car les organisations reconnaissent de plus en plus l'importance de la gestion de leurs ressources humaines. Les professionnelles et professionnels de ce secteur agissent souvent à titre de partenaires stratégiques de la haute direction, et exercent une influence croissante sur les décisions et les priorités organisationnelles, dans le but d'améliorer la performance globale.
Le rôle des professionnelles et professionnels en relations industrielles est de soutenir les organisations dans la gestion des défis liés aux ressources humaines et à la complexité des relations entre les personnes qui y travaillent. Elles et ils doivent avoir une compréhension approfondie des pratiques et des stratégies organisationnelles, ainsi que des compétences pour résoudre des problèmes qui impliquent des enjeux stratégiques, organisationnels et humains. Elles et ils jouent un rôle essentiel en mettant en œuvre des politiques et des pratiques qui favorisent le développement et le bien-être du personnel, en gérant les aspects clés liés à la performance et à la rémunération, en favorisant une culture organisationnelle positive et en facilitant la gestion du changement. Elles et ils doivent également être capables de gérer des problématiques complexes telles que la diversité au travail, les conflits, le développement des compétences et la santé mentale des employées et employés.
Les professionnelles et professionnels en relations industrielles ont pour responsabilité de concilier les objectifs organisationnels avec les besoins et les intérêts des membres du personnel, tout en prenant en compte les enjeux stratégiques et organisationnels. Elles et ils jouent un rôle clé dans la gestion des ressources humaines et contribuent à la réussite globale d'une organisation.
Il est possible d'occuper différents postes dans ce domaine. On peut choisir d'être généraliste et d'exercer des tâches qui englobent plusieurs activités, dont le recrutement, la rémunération, la gestion des performances, la gestion des conflits et la planification des effectifs. Les postes de généralistes se retrouvent davantage dans de plus petites organisations. On peut également choisir d'occuper des postes plus spécialisés. Les secteurs de spécialisation peuvent se recouper et varier d'une organisation à l'autre en fonction des besoins, ainsi que du niveau d'expertise et de responsabilité requis. Le marché du travail en relations industrielles offre une variété de possibilités pour les professionnelles et professionnels qualifiés.
Ce portrait apporte une vue d'ensemble des principaux secteurs de spécialisation en relations industrielles. Il est conseillé de développer une expertise dans un ou plusieurs de ces domaines pour améliorer son parcours professionnel. L'appartenance à l'Ordre des conseillers en ressources humaines et en relations industrielles agréés du Québec est un atout important, peu importe le secteur ou le domaine dans lequel on exerce.
Au Québec, le système d'enseignement postsecondaire est constitué de deux types d'établissements : les collèges d'enseignement général et professionnel (cégeps) et les universités. Peu importe votre discipline, découvrez les possibilités qui s'offrent à vous si vous souhaitez enseigner celle-ci.
Pour enseigner au cégep, il faut posséder un diplôme d’études collégiales ou universitaires, ou encore détenir des compétences marquées dans son domaine d’expertise. Certains employeurs exigent une maîtrise ou une certification. À l’Université Laval, vous pouvez opter pour le D.E.S.S. en enseignement collégial ou la maîtrise en enseignement collégial. Bien que non obligatoire pour enseigner au cégep, la réussite de ces programmes constitue un atout indéniable pour obtenir un emploi d’enseignant. Les personnes qui enseignent des métiers comportant des cours de niveau collégial doivent réussir une formation et avoir un certificat de qualification. Consultez les différentes voies d'accès pour enseigner à la formation professionnelle.
Un doctorat dans la discipline est généralement exigé pour les postes de professeures et professeurs d’université. Une expertise dans le domaine (recherche, publications, travail, etc.) et de l’expérience en enseignement sont généralement demandées également. Il est toutefois possible de s’initier à l’enseignement universitaire avant les études au troisième cycle. Plusieurs personnes étudiantes de 1er, de 2e ou de 3e cycle occupent des emplois d’auxiliaire d’enseignement. À ce titre, elles doivent assister le personnel enseignant dans les diverses tâches requises pour la préparation et la présentation des cours, ainsi que pour l’évaluation des apprentissages. L’auxiliaire d’enseignement peut également se voir confier une tâche d’enseignement, sous la responsabilité d’une ou d'un membre du corps professoral.
Si certains domaines d’études (informatique, traduction, graphisme, journalisme, etc.) sont plus propices pour travailler à son compte, toute personne ayant la fibre entrepreneuriale peut toutefois décider de se lancer, avec ou sans formation, en entrepreneuriat. C’est surtout la « fibre entrepreneuriale » qui fait foi de diplôme ici.
Si la plupart des entrepreneuses ou entrepreneurs n’ont pas de formation en entrepreneuriat, plusieurs cours, programmes ou activités de perfectionnement peuvent être suivis pour acquérir des connaissances utiles au fonctionnement d’une organisation, que ce soit en gestion, en comptabilité, en droit, etc. Consultez la page Entrepreneuriat et pige de notre site.
Comme ces personnes créent leur propre emploi, on ne parlera pas d’exigences dans ce secteur, mais de caractéristiques propres aux entrepreneuses et entrepreneurs.
Peu importe votre expertise, si vous envisagez une carrière en recherche, différentes possibilités s’offrent à vous. Les milieux de travail sont multiples, que ce soit en laboratoire ou sur le terrain. En effet, si l’on pense tout de suite aux établissements universitaires ou aux centres de recherche hospitaliers, on trouve aussi des chercheuses ou chercheurs en industrie, dans des centres d’intervention, dans les milieux naturels ou au gouvernement, dans des centres de recherche publics, parapublics et privés (dont les centres d’innovation des cégeps et des collèges du Québec), dans des entreprises de recherche et de développement ou de haute technologie, dans des sociétés de consultantes et de consultants, dans des organismes internationaux, etc. Il n’est pas rare, non plus, qu’une chercheuse ou un chercheur démarre une entreprise.
Il est possible de s’initier à la recherche avant des études de troisième cycle. Certains programmes de premier cycle offrent des cours permettant d’acquérir ce type d’expérience. Ces cours peuvent s’intituler Stage, Stage de recherche, Initiation à la recherche, Projet de recherche, etc. De plus, plusieurs personnes étudiantes de 1er, 2e ou 3e cycle occupent des emplois d’auxiliaire de recherche. À ce titre, elles doivent assister une équipe de recherche, une professeure ou un professeur, ou encore une autre personne qui reçoit des subventions ou des contrats de recherche dans ses différentes tâches relatives à la recherche. Les auxiliaires travaillent généralement à temps partiel pendant leurs études.
Le diplôme exigé, du baccalauréat avec expérience au post-doctorat, varie avec le type d'emploi et le milieu.
Les postes en gestion de projet, auparavant réservés aux TI, à la construction ou au génie, se retrouvent maintenant dans tous les domaines d’activité. À l'époque où le changement est constant dans les organisations et où le temps est compté, toute entreprise a besoin de se munir de bonnes stratégies, de réflexion et de planification pour mener à bien ses projets.
La fonction publique recherche de plus en plus des profils en gestion de projet. À cet effet, des études de 2e cycle peuvent être requises au gouvernement. Le milieu communautaire fonctionne également beaucoup par projet et les possibilités y sont multiples.
Une formation créditée ou non en gestion de projet, complémentaire à votre formation initiale, peut être un atout utile qui vous permettra d’acquérir des techniques, des méthodes et des outils pour faire de vos projets des réussites! Si vous optez pour une certification, sachez que CAPM (www.pmi.org) s’adresse aux étudiantes et étudiants sans expérience, alors que PMP s’adresse aux professionnelles et professionnels avec expérience en gestion de projet. Cette dernière certification est généralement exigée pour les postes séniors. La connaissance de MS Project est un atout considérable.
Naturellement, il est possible de gérer des projets dans le cadre d’un emploi, sans que ce soit mentionné dans le titre du poste.
Ce secteur englobe les stratégies et les interventions visant à faciliter le changement organisationnel, à promouvoir une culture de l'innovation et de l'adaptation, ainsi qu'à favoriser la croissance, à améliorer l'efficacité et la performance globale de l'organisation et le développement de l'organisation. Il implique la planification et la mise en œuvre de stratégies de changement, la gestion de la culture organisationnelle, la gestion du changement organisationnel et la promotion du développement des équipes et des leaders.
Ce secteur connaît une évolution significative, marquée par une demande croissante de la part des organisations de toutes tailles et secteurs, qui reconnaissent l'importance de rester compétitives et de s'adapter à un environnement en constante évolution. Les approches deviennent plus holistiques, intégrant le développement organisationnel et la gestion du changement dans la culture et la stratégie globale des organisations. La transformation numérique joue un rôle clé, nécessitant des professionnelles et des professionnels capables d'accompagner les organisations dans leur adaptation aux avancées technologiques. Le développement du leadership et la gestion du talent sont également des priorités, visant à développer des leaders solides et à attirer et retenir des talents clés. En résumé, le secteur évolue vers des pratiques plus larges et stratégiques, intégrant les enjeux numériques, l'accent sur le leadership et la gestion des talents, afin de soutenir les organisations dans leur transformation et leur succès à long terme.
Les postes en développement organisationnel requièrent de l’expérience et sont souvent des postes seniors. Des études de 2e cycle, et/ou quelques années d’expérience sont souvent une exigence.
L'évaluation de rendement peut être considérée à la fois comme une fonction spécifique et comme une partie intégrante de la gestion des ressources humaines. Dans de nombreuses organisations, l'évaluation de rendement est une activité clé menée par le gestionnaire, le département des ressources humaines ou une équipe dédiée. Le domaine de l'évaluation de rendement englobe la conception et la mise en œuvre du processus d'évaluation, la collecte de données sur les performances, la fourniture de rétroaction constructive aux membres du personnel et le développement de plans d'amélioration. C'est un outil essentiel pour mesurer, améliorer et reconnaître les performances des employées et des employés au sein d'une organisation.
Cependant, l'évaluation de rendement est également liée à d'autres aspects de la gestion des ressources humaines, tels que la gestion du rendement global, la rémunération et les avantages sociaux, la formation et le développement, ainsi que la gestion des talents. Elle est souvent intégrée à ces domaines pour soutenir les décisions relatives à la rémunération, la formation et la planification de la carrière du personnel.
Ainsi, bien que l'évaluation de rendement puisse être considérée comme une fonction spécifique dans certaines organisations, elle est également étroitement liée à d'autres domaines de la gestion des ressources humaines et joue un rôle essentiel dans la gestion globale des performances et du développement des employées et employés.
Ce secteur se concentre sur les relations entre l'organisation et les membres du personnel, les relations avec les syndicats et avec les organismes de réglementation. Les spécialistes des relations du travail négocient des conventions collectives, gèrent les conflits, conseillent sur la conformité réglementaire et assurent une communication efficace entre les parties prenantes.
Le marché du travail dans le secteur connaît une évolution marquée avec une demande croissante de professionnelles et de professionnels qualifiés, une concentration sur la stratégie et l'engagement des employées et des employés, une adaptation aux attentes changeantes des membres du personnel, une influence croissante de la législation du travail et des normes réglementaires, ainsi que l'impact de la numérisation et des avancées technologiques.
Les organisations cherchent à maintenir de bonnes relations avec leurs employées et employés, en adoptant des approches inclusives, en favorisant la transparence et en offrant des conditions de travail attrayantes, tout en restant à jour sur les réglementations et en tirant parti des outils numériques, pour faciliter la communication et la collaboration. Les professionnelles et professionnels des relations de travail doivent continuer à se développer et à s'adapter pour répondre aux besoins changeants des organisations et des employées et employés. Les postes en relation de travail requièrent des compétences en négociation et un excellent sens politique, ainsi que d’excellentes connaissances en droit du travail.
Ces postes se retrouvent surtout dans les grandes entreprises, dans les firmes de consultation, dans les syndicats ou dans les milieux syndiqués.
Ce secteur se concentre sur la gestion des ressources humaines dans un environnement multinational. Bien que ce milieu existe depuis plusieurs années, il revêt une importance croissante avec la mondialisation, et nécessite des professionnelles et professionnels possédant des compétences particulières. Les personnes professionnelles en GRH internationale abordent des sujets telles que l'expatriation, la mobilité internationale, la gestion de la diversité culturelle et la conformité aux réglementations du travail dans différents pays. Par conséquent, ce secteur mérite une description distincte plutôt que d'être incorporé, plus globalement, au secteur du recrutement.
Ce secteur vise à analyser et à comprendre le travail d'une personne, afin d'en améliorer plusieurs aspects, réduire les inconforts et les blessures, tout en favorisant l'efficience des processus de travail. Ainsi, le rôle de l'ergonome est de concevoir et d'améliorer des milieux de vie, des objets ou des postes de travail, afin de les adapter, le mieux possible, aux besoins des utilisatrices ou des utilisateurs, en termes de bien-être, de santé, de sécurité et d'efficacité.
L'ergonomie s'applique à trois grands domaines :
Les entreprises et les organisations peuvent faire appel à l'ergonome dans des situations où elles constatent l'absentéisme, une productivité qui n'est pas à la hauteur, une récurrence de chutes ou de blessures, des problèmes comme des tendinites, des erreur fréquentes ou d'autres situations problématiques.
La profession d'ergonome est en pleine expansion et le contexte actuel du marché du travail permet d'anticiper une demande importante pour des ergonomes dans les années à venir. En effet, le monde du travail fait face à des problèmes complexes : changements organisationnels fréquents, intensification du travail, atteintes à la santé physique et mentale. Ainsi, plusieurs organisations sont à la recherche de personnes détenant une formation en ergonomie afin d'intervenir pour améliorer les situations de travail existantes.
Pour devenir ergonome, il faut posséder un baccalauréat dans tout domaine connexe (relations industrielles, kinésiologie, physiothérapie, ergothérapie, ingénierie, etc.), ainsi qu'une maîtrise spécialisée en ergonomie. De plus, vous aurez la possibilité de faire reconnaître vos acquis en vue d'obtenir la certification professionnelle d'ergonome certifiée ou certifié, décernée par le Conseil canadien de certification des praticiens en ergonomie.
Étant donné l'évolution constante des connaissances en ergonomie, il est important de rester à jour sur les dernières avancées et les meilleures pratiques. La participation à des programmes de formation continue et à des conférences professionnelles est recommandée.
En résumé, travailler en ergonomie requiert une solide formation académique, des compétences techniques, de l'expérience pratique et une capacité à comprendre les besoins des personnes concernées, dans divers environnements.
Ce secteur englobe le développement des compétences et du potentiel des membres du personnel. Il comprend la gestion des talents, le bien-être au travail, la formation, le développement professionnel ainsi que la gestion de carrières. Ce secteur vise aussi à favoriser la croissance et l'épanouissement des employées et des employés en leur offrant des opportunités de développement personnel et professionnel. Il inclut également la gestion des performances, la reconnaissance et la rétention des talents, ainsi que la planification des carrières. L'objectif ultime est d'optimiser leur potentiel et de les aider à atteindre leurs objectifs professionnels tout en contribuant aux objectifs organisationnels.
Les postes en développement des personnes requièrent souvent de l’expérience et sont souvent des postes seniors. On les retrouve principalement au sein des grandes organisations et de la fonction publique. Des études de 2e cycle sont souvent un atout.
Différentes tendances façonnent et transforment le marché du travail dans le secteur du développement des personnes et nécessitent une adaptation constante des professionnelles et des professionnels de ce secteur :
Ce secteur concerne la conception, l'administration et la gestion de systèmes de rémunération, d’avantages sociaux et des politiques de reconnaissance au sein des organisations. Les professionnelles et professionnels de la rémunération effectuent des recherches sur les tendances du marché, établissent des structures de rémunération compétitives, gèrent les programmes d'avantages sociaux et veillent au respect des principes d’équité et de conformité en matière de rémunération.
Ce secteur est en constante évolution pour répondre aux attentes changeantes des membres du personnel et pour s’adapter aux réglementations complexes. Il offre des possibilités pour les professionnelles et les professionnels compétents dans la conception de programmes de rémunération, la gestion des avantages sociaux, l'analyse des données et la conformité réglementaire.
Plusieurs organisations ont besoin des services des professionnelles et professionnels en rémunération et en avantages sociaux; les grandes entreprises et les PME, le gouvernement et la fonction publique, les institutions financières, ainsi que les cabinets de conseil spécialisés en sont quelques exemples.
Mentionnons que les gouvernements locaux, régionaux ou nationaux emploient souvent des spécialistes de la rémunération et des avantages sociaux pour gérer les politiques salariales et les régimes d'avantages sociaux pour les employées et employés du secteur public. Les cabinets de conseil spécialisés en ressources humaines fournissent des services de consultation en matière de rémunération et d'avantages sociaux aux entreprises clientes; les professionnelles et professionnels de ce domaine peuvent ainsi travailler directement dans ces cabinets. Enfin, les institutions financières et les compagnies d'assurance, y compris les banques, peuvent embaucher des spécialistes de la rémunération et des avantages sociaux pour gérer les régimes de retraite, les assurances collectives et d'autres programmes connexes.
Ce secteur se concentre sur l'identification, l'attraction et la sélection des meilleures candidates et candidats pour les postes vacants au sein d’une organisation. Les spécialistes en recrutement utilisent diverses techniques pour attirer des talents, évaluer les compétences et les qualifications des candidates et des candidats, mener des entrevues et prendre des décisions éclairées en matière de recrutement.
La dotation comprend également la planification des besoins en matière de ressources humaines à court, moyen et long terme, ainsi que la mise en œuvre de stratégies visant à assurer que l'organisation dispose de la main-d'œuvre qualifiée nécessaire au bon moment. Elle joue également un rôle dans le développement d'une marque employeur forte, en élaborant des stratégies pour attirer les meilleurs talents. En résumé, la dotation en ressources humaines vise à rechercher, attirer, évaluer, recruter et sélectionner des candidates et candidats qualifiés, afin de répondre aux besoins de l'organisation en matière de personnel.
Les postes dans le domaine de la dotation se retrouvent dans tous les types d'entreprises, quelque soit leur taille ou leur industrie. De plus, il est possible de se spécialiser dans ce domaine et de travailler pour des firmes spécialisées, telles que des agences de recrutement. Dans ce contexte, le rôle consiste à fournir des services-conseils aux entreprises qui font face à des enjeux de recrutement. Les personnes travaillant dans ces agences sont communément appelées des «chasseurs de têtes».
La dotation en ressources humaines est un poste d'entrée fréquent pour les diplômées et diplômés sans expérience professionnelle, et il se concentre généralement sur des tâches opérationnelles essentielles. Cela inclut la rédaction et la diffusion d'offres d'emploi, le tri des candidatures, la conduite des entretiens initiaux et la vérification des références. Ces postes sont spécifiquement orientés vers l'attraction et la sélection du personnel.
Toutefois, il est également possible de faire carrière dans ce domaine et d'évoluer dans la fonction. À mesure que l'on progresse vers des postes plus seniors dans le domaine de la dotation, les responsabilités évoluent vers des tâches plus analytiques et stratégiques. Ces postes impliquent souvent la définition des stratégies de recrutement de l'organisation, l'établissement de partenariats avec des universités ou des organismes de recrutement, l'analyse des besoins en personnel à long terme, la gestion des programmes de stages ou de mentorat, ainsi que l'utilisation de données et de métriques pour évaluer l'efficacité des processus de recrutement et de rétention.
En résumé, les postes d'entrée dans la dotation se concentrent généralement sur les aspects pratiques de l'attraction et de la sélection du personnel, tandis que les postes plus seniors exigent des compétences analytiques et stratégiques pour optimiser les processus de recrutement et de rétention en alignement avec les objectifs organisationnels.
La santé, la sécurité et le mieux-être au travail se concentrent sur l'identification, la gestion et la prévention des risques professionnels, ainsi que sur la promotion d'un environnement de travail sain, sécuritaire et propice au bien-être des employées et des employés.
La santé au travail englobe tous les aspects liés à la santé physique et mentale des membres du personnel. Cela inclut la prévention des maladies professionnelles, la promotion de modes de vie sains, la gestion du stress, la prévention des troubles musculosquelettiques, la gestion de la fatigue et de l'épuisement professionnel, ainsi que la promotion d'un environnement de travail favorable à la santé.
La sécurité au travail concerne la prévention des accidents et des blessures en milieu de travail. Cela implique l'identification et la réduction des risques professionnels, la mise en place de mesures de prévention appropriées, la formation du personnel aux bonnes pratiques de sécurité, l'utilisation d'équipements de protection individuelle et la mise en œuvre de plans d'urgence en cas d'incident.
Le mieux-être au travail vise à créer un environnement professionnel qui favorise le bien-être physique, émotionnel et social des membres du personnel. Cet aspect du secteur peut inclure des programmes de promotion de la santé mentale, des initiatives de gestion du stress, des activités de remise en forme, des politiques de conciliation travail-vie personnelle, des mesures visant à favoriser la diversité et l'inclusion, ainsi que des initiatives de développement professionnel et de reconnaissance des employées et des employés.
Dans l'ensemble, le secteur de la santé, de la sécurité et du mieux-être au travail vise à protéger la santé des employées et des employés, à prévenir les accidents et les maladies liées au travail, et à créer des conditions de travail positives qui favorisent le bien-être global des travailleuses et des travailleurs. Cela contribue à améliorer la productivité, la satisfaction des membres du personnel et la performance globale des organisations.
Ce secteur connaît une évolution significative en raison de plusieurs facteurs :
Ces facteurs conduisent à une demande croissante de professionnelles et de professionnels compétents en SST, et créent de nouvelles opportunités d'emploi dans les entreprises, les organismes gouvernementaux, les cabinets de conseil et les services de prévention des accidents du travail.
Les résultats du tableau ci-dessous proviennent de l'enquête La Relance à l'université conduite tous les deux ans par le ministère de l'Enseignement supérieur du Québec. Réalisée en 2023, elle vise à faire connaître la situation des personnes titulaires d'un baccalauréat ou d'une maîtrise de la promotion 2021, environ 20 mois après l'obtention de leur diplôme. Étant donné que les résultats ci-dessous concernent l'ensemble des personnes diplômées du Québec, le nom du programme peut varier de celui de l'Université Laval.
Programme | Diplôme | Personnes diplômées visées par l'enquête | Taux de réponse | À la recherche d'un emploi | Aux études | Personnes Inactives | En emploi | En emploi lié à la formation |
Caractéristiques de l'emploi lié à la formation |
||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
À temps plein | Satisfaction de l'emploi | Salaire horaire moyen | |||||||||
N | % | % | % | % | % | % | % | % | $ | ||
Relations industrielles |
Baccalauréat |
400 |
56 |
0,4 |
9,4 |
3,1 |
87,1 |
83,1 |
100 |
65,2 |
31,96 |
Maitrise |
64 |
64,1 |
0 |
0 |
0 |
100 |
85,4 |
100 |
68,6 |
39,24 |
Pour en savoir plus, notamment des statistiques de placement et des données salariales :
Les perspectives de placement dans le domaine des relations industrielles sont excellentes, et il y a des développements prometteurs pour les finissantes et finissants. Comme les possibilités de carrière en relations industrielles peuvent être variées, il ne suffit pas de compter uniquement sur l'obtention de votre diplôme pour occuper l'emploi correspondant à vos intérêts, mais aussi sur l'ensemble de votre parcours, c'est-à-dire vos études, vos caractéristiques personnelles et vos expériences pratiques. Vous pouvez d'ailleurs commencer à acquérir des expériences pertinentes dès votre première année au baccalauréat. Voici quelques idées :
Le domaine des relations industrielles demeure vaste et demande à l'étudiante et à l'étudiant de bien identifier ses intérêts spécifiques en matière de gestion des ressources humaines. Les stages et les emplois étudiants sont possibles et fréquents dans ce secteur, et son encouragés; la candidate et le candidat qui a réalisé des expériences pratiques est nettement avantagé.
Les personnes finissantes du baccalauréat ou de la maîtrise, sans expérience professionnelle, trouvent souvent des opportunités d'emploi dans le domaine de la dotation, en particulier au sein des grandes entreprises. En revanche, au sein des petites et moyennes entreprises (PME), les postes d'entrée sont plutôt orientés vers des fonctions généralistes. Les postes de gestionnaire ou de spécialiste, par exemple en développement organisationnel ou en développement des compétences, sont plus souvent obtenus après quelques années d'expérience. Une maîtrise est un atout considérable.
Il est important de mentionner que les programmes associés à ce domaine, de premier ou de deuxième cycle, mènent aux mêmes types d'emplois. Toutefois, un diplôme de deuxième cycle favorise l'accès aux postes de niveau supérieur, tels que directrice et directeur, spécialiste, experte et expert, ou encore consultante et consultant. Cela dit, même avec un diplôme de deuxième cycle, il faut compter quelques années d'expérience pour occuper un poste en gestion. De plus, des connaissances en Lean Management peuvent être un atout demandé dans plusieurs secteurs en relations industrielles.
Enfin, la personne qui occupe un rôle en relations industrielles devra développer ses réflexes de formation continue et de perfectionnement, car les défis et les enjeux sont nombreux et requièrent une approche proactive et stratégique. En voici quelques-uns à considérer dans les prochaines années :
En conclusion, le marché est confronté à des défis et à des enjeux complexes, qui nécessitent de la part des membres de la profession une approche proactive et adaptative. Les professionnelles et professionnels en relations industrielles peuvent jouer un rôle important dans la réussite et la performance globale des organisations, en développant des compétences spécifiques, en favorisant l'engagement du personnel et en adoptant des pratiques novatrices.
Pour vous aider à planifier votre parcours et en savoir plus, prenez rendez-vous avec votre conseillère en emploi dès votre première année d'études.
Sources et ressources
Mise à jour : vendredi 19 juillet 2024