Le domaine de l’agronomie offre une vaste gamme de débouchés professionnels. Les personnes diplômées de ce domaine associent une expertise scientifique, une compréhension des systèmes de production agricole et des compétences pratiques pour relever les défis complexes du secteur agricole. Elles peuvent être spécialisées en sciences animales, végétales ou encore en sols et environnement. Dotées d'une capacité à saisir les interactions entre les pratiques agricoles, les ressources naturelles et les innovations technologiques, elles sont en mesure de développer des solutions durables et innovantes pour les exploitations agricoles, les entreprises agroalimentaires et les organismes de développement. En intégrant les principes de durabilité, d'efficacité et de résilience, les diplômées et diplômés en agronomie jouent un rôle clé dans l'évolution vers une agriculture plus productive et respectueuse de l'environnement.
Comprenant des actes réservés, il est la plupart du temps nécessaire d’être membre de l’Ordre des agronomes du Québec pour exercer dans ce champ professionnel.
Voici les principaux secteurs d’activité où l’expertise des agronomes est sollicitée:
Selon les dernières données de l’Ordre des agronomes du Québec (mars 2023), voici la répartition des membres selon leur domaine d’intervention :
Toujours selon les dernières données de l’Ordre des agronomes du Québec (mars 2023), c’est dans les régions de la Capitale-Nationale/ Chaudière-Appalaches, la Montérégie, Estrie/Centre-du-Québec qu’on retrouve le plus grand nombre d’agronomes au Québec.
Un doctorat dans la discipline est généralement exigé pour les postes de professeures et professeurs d’université. Une expertise dans le domaine (recherche, publications, travail, etc.) et de l’expérience en enseignement sont généralement demandées également.
Auxiliaires d'enseignement
Il est possible de s’initier à l’enseignement universitaire avant des études au troisième cycle. En effet, plusieurs personnes qui étudient au 1er, 2e ou 3e cycle occupent des emplois d’auxiliaire d’enseignement. À ce titre, elles doivent assister le personnel enseignant dans les diverses tâches requises pour la préparation et la présentation des cours ou des laboratoires, ainsi que pour l’évaluation des apprentissages. L’auxiliaire d’enseignement peut également se voir confier une tâche d’enseignement, sous la responsabilité d’une ou d'un membre du corps professoral.
Au 3e cycle, des cours sont offerts aux étudiantes et étudiants désireux de faire carrière en pédagogie universitaire.
Chargées et chargés de cours
Les chargées et chargés de cours sont responsables de transmettre la matière aux étudiantes et étudiants en offrant des cours dans différents domaines. Elles et ils sont souvent aux études supérieures ou à l'emploi comme professionnelles et professionnels dans leur secteur d'activité et la charge de cours d'ajoute à leurs activités. Les contrats se font généralement par trimestre sans garantie de renouvellement. Les universités peuvent toutefois établir des listes de rappel en fonction de l'ancienneté.
En plus d'enseigner leur matière, les chargées et chargés de cours effectuent habituellement les tâches suivantes : diriger les travaux pratiques, alimenter des discussions, préparer et corriger les travaux et les examens, répondre aux questions des étudiantes et étudiants, suivre les plans de cours, préparer le matériel nécessaire et évaluer les progrès des étudiantes et étudiants.
Professeures et professeurs
La première étape d'une carrière universitaire en vue d'une permanence est celle de professeure adjointe ou professeur adjoint. Ce titre est destiné aux titulaires d'un doctorat s'orientant vers une carrière universitaire. Le travail consiste à enseigner aux étudiantes et étudiants du 1er cycle et des cycles supérieurs dans sa discipline. La personne peut aussi être appelée à réaliser des travaux de recherche et à superviser les projets de recherche d'étudiantes et d'étudiants de baccalauréat, de maîtrise ou de doctorat. L'engagement initial se fait pour une période d'au plus 3 ans* dans le cadre d'un poste à temps complet. Après cette période, le conseil de la faculté peut prolonger le contrat pour une période d'au plus 3 ans*, soit recommander une promotion au titre d'agrégé ou ne pas renouveler. *Le nombre d’années peut varier d’une université à l’autre.
La seconde étape est celle de professeure agrégée et professeur agrégé. Ces personnes ont démontré des qualités d'enseignement et ont cumulé un certain nombre d'années d'expérience en enseignement universitaire. Elles ont aussi contribué au développement de leur discipline par des recherches, sinon elles peuvent posséder une expérience professionnelle appréciable dans leur domaine et obtenir une promotion pour l'obtention du titre de professeure agrégée ou professeur agrégé et ainsi obtenir leur permanence. La ou le professeur agrégé enseigne des cours de 1er, 2e ou 3e cycle dans son champ de compétence. De plus, la personne réalise des travaux de recherche liés à son expertise, dirige des projets de recherche auprès d'étudiantes et d'étudiants des 3 cycles, est membre d'une équipe de recherche et s'implique dans les divers comités de son département et de sa faculté.
L'étape subséquente représente le dernier et le plus haut niveau de la carrière universitaire, soit celui de professeure ou de professeur titulaire. Ce titre peut être accordé aux professeures et aux professeurs agrégés qui possèdent plusieurs années d'expérience en enseignement universitaire et qui ont réalisé et publié un certain nombre de travaux de recherche. Elles et ils doivent faire une demande et soumettre un dossier pour évaluation. La nomination est généralement accordée aux personnes s’étant distinguées dans le cadre de leur enseignement, de leurs recherches, de leur contribution au développement de leur discipline et à son rayonnement.
Au Québec, le système d'enseignement postsecondaire est constitué de deux types d'établissements : les collèges d'enseignement général et professionnel (cégeps) et les universités. Peu importe votre discipline, découvrez les possibilités qui s'offrent à vous si vous souhaitez enseigner celle-ci.
Pour enseigner au cégep, il faut posséder un diplôme d’études collégiales ou universitaires, ou encore détenir des compétences marquées dans son domaine d’expertise. Certains employeurs exigent une maîtrise ou une certification. À l’Université Laval, vous pouvez opter pour le D.E.S.S. en enseignement collégial ou la maîtrise en enseignement collégial. Bien que non obligatoire pour enseigner au cégep, la réussite de ces programmes constitue un atout indéniable pour obtenir un emploi d’enseignant. Les personnes qui enseignent des métiers comportant des cours de niveau collégial doivent réussir une formation et avoir un certificat de qualification. Consultez les différentes voies d'accès pour enseigner à la formation professionnelle.
Un doctorat dans la discipline est généralement exigé pour les postes de professeures et professeurs d’université. Une expertise dans le domaine (recherche, publications, travail, etc.) et de l’expérience en enseignement sont généralement demandées également. Il est toutefois possible de s’initier à l’enseignement universitaire avant les études au troisième cycle. Plusieurs personnes étudiantes de 1er, de 2e ou de 3e cycle occupent des emplois d’auxiliaire d’enseignement. À ce titre, elles doivent assister le personnel enseignant dans les diverses tâches requises pour la préparation et la présentation des cours, ainsi que pour l’évaluation des apprentissages. L’auxiliaire d’enseignement peut également se voir confier une tâche d’enseignement, sous la responsabilité d’une ou d'un membre du corps professoral.
Peu importe votre expertise, si vous envisagez une carrière en recherche, différentes possibilités s’offrent à vous. Les milieux de travail sont multiples, que ce soit en laboratoire ou sur le terrain. En effet, si l’on pense tout de suite aux établissements universitaires ou aux centres de recherche hospitaliers, on trouve aussi des chercheuses ou chercheurs en industrie, dans des centres d’intervention, dans les milieux naturels ou au gouvernement, dans des centres de recherche publics, parapublics et privés (dont les centres d’innovation des cégeps et des collèges du Québec), dans des entreprises de recherche et de développement ou de haute technologie, dans des sociétés de consultantes et de consultants, dans des organismes internationaux, etc. Il n’est pas rare, non plus, qu’une chercheuse ou un chercheur démarre une entreprise.
Il est possible de s’initier à la recherche avant des études de troisième cycle. Certains programmes de premier cycle offrent des cours permettant d’acquérir ce type d’expérience. Ces cours peuvent s’intituler Stage, Stage de recherche, Initiation à la recherche, Projet de recherche, etc. De plus, plusieurs personnes étudiantes de 1er, 2e ou 3e cycle occupent des emplois d’auxiliaire de recherche. À ce titre, elles doivent assister une équipe de recherche, une professeure ou un professeur, ou encore une autre personne qui reçoit des subventions ou des contrats de recherche dans ses différentes tâches relatives à la recherche. Les auxiliaires travaillent généralement à temps partiel pendant leurs études.
Le diplôme exigé, du baccalauréat avec expérience au post-doctorat, varie avec le type d'emploi et le milieu.
Le secteur du développement régional ou international promeut un développement agricole durable, équitable et résilient tant au niveau local qu'international. Les personnes diplômées en agronomie qui travaillent dans ce secteur se concentrent sur la sécurité alimentaire, les pratiques agricoles durables, le renforcement des communautés rurales, l'adaptation au changement climatique et l'innovation technologique. La coopération internationale est un volet important de ce secteur, car elle contribue à l'amélioration des conditions de vie des populations rurales et à la protection de l'environnement à travers le monde.
Dans le futur, les agronomes travaillant en développement régional ou international devront relever des défis complexes, tels que les impacts des changements climatiques sur les communautés rurales, les migrations rurales urbaines et la nécessité de promouvoir des pratiques agricoles résilientes et durables. Ils devront également naviguer dans un environnement géopolitique en constante évolution.
Le secteur du service-conseil offre un soutien précieux aux productrices et producteurs agricoles en les aidant à maximiser leur rendement, à améliorer leur efficacité opérationnelle et à adopter des pratiques agricoles durables. Les personnes qui y travaillent sont en étroite collaboration avec les agriculteurs pour fournir des conseils scientifiques ou techniques en matière de gestion de production ainsi que des solutions personnalisées pour répondre aux défis spécifiques de chaque exploitation.
Selon sa spécialité, la personne diplômée en agronomie intervient sur un champ d’activité spécifique. Ainsi, celle qui a choisi une concentration en production animale peut, à titre d’exemple, conseiller sur la gestion des élevages, l'amélioration des conditions de santé animale ou l'optimisation des régimes alimentaires pour maximiser la productivité et le bien-être des animaux. Celle qui a opté pour une concentration en production végétale travaille davantage sur l'amélioration des cultures, la gestion des parasites et des maladies ou encore l'adoption de pratiques agricoles durables pour augmenter les rendements et préserver les ressources naturelles. Enfin, la personne dont la concentration est en sols et en environnement se penche sur l'analyse et la gestion des sols, la conservation des ressources hydriques et l'implémentation de pratiques agroécologiques pour promouvoir la durabilité environnementale et la résilience des systèmes agricoles. Dans les emplois où un expert est recherché, des études supérieures en lien avec l’une ou l’autre des concentrations ou encore des années d’expérience peuvent être exigées par les employeurs.
Peu importe la concentration choisie par l’agronome toutefois, dans le futur, les personnes qui travailleront dans le secteur du service-conseil en production agricole devront relever plusieurs défis, notamment l'adaptation aux changements climatiques, la gestion efficace des ressources naturelles telles que l'eau et le sol ainsi que la promotion de pratiques agricoles durables pour réduire l'empreinte environnementale de l'agriculture. De plus, ils devront être capables de s'adapter aux avancées technologiques dans le domaine de l'agriculture de précision et de l'agriculture numérique qui transforment rapidement les méthodes de production agricole.
Dans ce secteur d’activité, il est essentiel d’être membre de l’Ordre des agronomes du Québec.
Le secteur de la gestion d’exploitation agricole touche particulièrement les personnes diplômées en agronomie qui souhaitent jouer un rôle crucial dans la planification, l’organisation et la supervision des opérations d’une exploitation agricole spécifique. Assurer la rentabilité et la durabilité d’une entreprise agricole tout en gérant les ressources humaines, financières et les infrastructures fait partie des défis de ce secteur. Parallèlement, le volet de service-conseil en gestion d’exploitation agricole est un domaine complémentaire où la personne diplômée en agronomie peut utiliser ses compétences pour aider les agriculteurs à prendre des décisions éclairées sur la gestion de leur exploitation.
Dans le futur, la gestion d’exploitation agricole et le service-conseil en gestion d’exploitation agricole demanderont que les agronomes qui y travaillent portent une attention particulière aux changements climatiques, à l’adoption de pratiques durables ainsi qu’à la gestion saine et efficace des ressources humaines et financières. Les avancées technologiques telles que l’agriculture de précision et les systèmes de gestion de données nécessiteront de la formation continue et des investissements importants. De plus, se conformer aux règlements en matière de sécurité alimentaire, de bien-être animal et de protection de l’environnement demandera une attention constante de la part des gestionnaires. La diversification des revenus, la gestion des risques et la résilience face aux fluctuations des marchés agricoles sont déjà des enjeux cruciaux pour assurer la rentabilité et la durabilité des exploitations.
Dans ce secteur d’activité, l’expérience est souvent recherchée et il est la plupart du temps essentiel d’être membre de l’Ordre des agronomes du Québec
Le secteur du financement agricole et des assurances soutient la viabilité économique des exploitations agricoles. Les personnes qui travaillent dans ce secteur aident les agriculteurs à obtenir les ressources financières nécessaires pour investir dans leurs exploitations, gérer les risques associés à l'agriculture et protéger leurs actifs. Elles peuvent intervenir à tous les cycles de la vie d’une entreprise agricole (démarrage, croissance, transformation, préparation de la relève, etc.)
Dans ce secteur, les agroéconomistes sont particulièrement recherchés. L’agronome, avec sa formation, peut toutefois se faire un chemin dans ce secteur d’activité où les besoins sont importants et la main-d’œuvre souvent insuffisante.
Dans le futur, les agronomes qui se spécialiseront dans le financement agricole et les assurances devront faire face à des défis tels que l'instabilité des marchés, les impacts des changements climatiques sur la production agricole et l'évolution des réglementations financières et des assurances. Elles et ils devront également promouvoir des solutions financières et des produits d'assurance qui encouragent des pratiques agricoles durables et résilientes. Les défis étant grands dans ce secteur et demandant une expertise solide, l’expérience est importante pour les recruteurs.
Dans ce secteur d’activité, il est la plupart du temps essentiel d’être membre de l’Ordre des agronomes du Québec.
Le secteur commercialisation, vente et représentation est important dans le milieu agricole. La personne diplômée en agronomie qui y travaille offre des services ou des produits tels que des semences, des engrais, des moulées, des équipements ou des solutions technologiques permettant aux productrices et producteurs agricoles d’optimiser sa production et de relever les défis actuels et futurs de l’agriculture.
Cela étant dit, il est important de noter que l’Ordre des agronomes du Québec (OAQ) réglemente les activités professionnelles des agronomes pour garantir l’intégrité et l’objectivité de leurs conseils. Ainsi, les agronomes québécois se concentrent principalement sur le conseil technique et l’accompagnement des agriculteurs, évitant généralement une implication directe dans la vente ou la représentation de produits agricoles pour préserver cette objectivité et maintenir la confiance des producteurs.
Néanmoins, les professionnelles et professionnels qui souhaitent travailler dans ce secteur doivent constamment s’adapter aux innovations technologiques et aux nouveaux produits/services offerts aux productrices et producteurs agricoles. La formation continue est donc essentielle pour bien conseiller les clients et rester à la fine pointe des avancées du domaine. Comprendre les besoins spécifiques des exploitations agricoles et offrir des solutions adaptées est également crucial pour développer des relations de confiance et de fidélité. Aussi, naviguer dans un contexte réglementaire complexe en matière de sécurité alimentaire, de bien-être animal et de protection de l’environnement reste un défi à relever. En étant conscient de ces différents aspects, l’agronome est en mesure de jouer un rôle clé dans le soutien et l’évolution vers une agriculture productive et durable
La gestion des ressources naturelles et environnementales constitue un pilier essentiel de la durabilité agricole et environnementale. Les personnes diplômées en agronomie jouent un rôle crucial dans ce secteur en s'engageant à protéger et à gérer de manière responsable les ressources naturelles telles que l'eau, les sols et la biodiversité.
À l'avenir, ces spécialistes devront relever des défis complexes, tels que l'adaptation aux changements climatiques, la lutte contre la dégradation des sols, la conservation des écosystèmes fragiles et la promotion de pratiques agricoles durables. Elles et ils seront également appelés à intégrer des technologies innovantes pour optimiser l'utilisation des ressources tout en répondant aux besoins croissants de la population mondiale. En naviguant dans un environnement réglementaire en évolution et en favorisant la collaboration multidisciplinaire, les agronomes contribuent activement à façonner un avenir où l'agriculture et l'environnement coexistent harmonieusement.
Le secteur de l'analyse économique et politique permet de comprendre les dynamiques du marché agricole, les politiques publiques et les facteurs économiques qui influencent le secteur agroalimentaire. Les personnes qui travaillent dans ce secteur fournissent des analyses approfondies et des recommandations pour aider les décideurs et les parties prenantes à prendre des décisions éclairées. Leur travail inclut l'évaluation des politiques agricoles, l'analyse des tendances du marché et la prévision des impacts économiques des changements politiques et réglementaires.
Dans le futur, les personnes diplômées en agronomie spécialisées dans l'analyse économique et politique devront relever plusieurs défis, notamment l'évolution des politiques agricoles en réponse aux changements climatiques, la gestion des risques économiques et financiers dans le secteur agricole, et la nécessité de promouvoir des politiques favorisant la durabilité et la résilience du secteur agroalimentaire. Ils devront également naviguer dans un environnement politique global de plus en plus complexe et interconnecté.
Les résultats du tableau ci-dessous proviennent de l'enquête La Relance à l'université conduite tous les deux ans par le ministère de l'Enseignement supérieur du Québec. Réalisée en 2023, elle vise à faire connaître la situation des personnes titulaires d'un baccalauréat ou d'une maîtrise de la promotion 2021, environ 20 mois après l'obtention de leur diplôme. Étant donné que les résultats ci-dessous concernent l'ensemble des personnes diplômées du Québec, le nom du programme peut varier de celui de l'Université Laval.
Programme | Diplôme | Personnes diplômées visées par l'enquête | Taux de réponse | À la recherche d'un emploi | Aux études | Personnes Inactives | En emploi | En emploi lié à la formation |
Caractéristiques de l'emploi lié à la formation |
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---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
À temps plein | Satisfaction de l'emploi | Salaire horaire moyen | |||||||||
N | % | % | % | % | % | % | % | % | $ | ||
Agriculture |
Baccalauréat |
96 |
60,4 |
0 |
20,7 |
3,4 |
75,9 |
90,9 |
92,5 |
54,1 |
27,38 |
Le marché de l'emploi pour les personnes diplômées en agronomie est diversifié et riche en opportunités. Que ce soit en lien avec la production animale, végétale, la gestion des sols et de l'environnement, le développement régional et international ou l'analyse économique et politique, l’agronome possède l’expertise scientifique, la compréhension approfondie des systèmes agricoles et une capacité à innover face aux enjeux contemporains lui permettant d’accompagner efficacement les divers intervenants du milieu agroalimentaire. Pour répondre aux défis complexes de l'agriculture moderne, les agronomes doivent faire preuve d'adaptabilité, se tenir informés des avancées technologiques, des impacts des changements climatiques, des dynamiques du marché et des évolutions réglementaires. En continuant à développer leurs compétences et en s'engageant activement dans la résolution des problèmes agricoles contemporains, ces professionnelles et professionnels peuvent jouer un rôle crucial dans la construction d'un secteur agroalimentaire durable, résilient et respectueux de l'environnement.
Mise à jour : lundi 15 juillet 2024