Portrait du marché en agroéconomie

Aperçu du marché

Le domaine de l’agroéconomie s’ouvre sur une multitude de débouchés professionnels. Les personnes diplômées de cette discipline y associent expertise agronomique, compréhension approfondie de l’économie et compétences managériales pour relever les enjeux complexes du secteur agroalimentaire. Dotées d’une capacité à saisir les interactions entre les enjeux économiques, les ressources naturelles et les tendances de marché, elles sont à même d’élaborer des stratégies durables pour les organisations où elles travaillent.

L’agroéconomie étant un champ d’activité de l’agronomie, il est souvent nécessaire d’être membre de l’Ordre des agronomes du Québec pour exercer sur le plan professionnel, notamment là où il y a des actes réservés aux membres de l’Ordre.  Il faut savoir que plusieurs secteurs d’activités sont ouverts à la fois aux personnes diplômées en agronomie et aux personnes diplômées en agroéconomie.

Selon les dernières données de l’Ordre des agronomes du Québec (mars 2023), voici la répartition des membres selon leur domaine d’intervention:

Toujours selon les dernières données de l’Ordre des agronomes du Québec (mars 2023), c’est dans les régions de la Capitale-Nationale/ Chaudière-Appalaches, la Montérégie, Estrie/Centre-du-Québec qu’on retrouve le plus grand nombre d’agronomes au Québec.

Voici les principaux secteurs d’activité où l’expertise des personnes diplômées en agroéconomie est sollicitée:

Secteurs du marché

Enseignement universitaire

Un doctorat dans la discipline est généralement exigé pour les postes de professeures et professeurs d’université. Une expertise dans le domaine (recherche, publications, travail, etc.) et de l’expérience en enseignement sont généralement demandées également. 

Auxiliaires d'enseignement

Il est possible de s’initier à l’enseignement universitaire avant des études au troisième cycle. En effet, plusieurs personnes qui étudient au 1er, 2e ou 3e cycle occupent des emplois d’auxiliaire d’enseignement. À ce titre, elles doivent assister le personnel enseignant dans les diverses tâches requises pour la préparation et la présentation des cours ou des laboratoires, ainsi que pour l’évaluation des apprentissages. L’auxiliaire d’enseignement peut également se voir confier une tâche d’enseignement, sous la responsabilité d’une ou d'un membre du corps professoral. 

Au 3e cycle, des cours sont offerts aux étudiantes et étudiants désireux de faire carrière en pédagogie universitaire.

Chargées et chargés de cours

Les chargées et chargés de cours sont responsables de transmettre la matière aux étudiantes et étudiants en offrant des cours dans différents domaines. Elles et ils sont souvent aux études supérieures ou à l'emploi comme professionnelles et professionnels dans leur secteur d'activité et la charge de cours d'ajoute à leurs activités. Les contrats se font généralement par trimestre sans garantie de renouvellement. Les universités peuvent toutefois établir des listes de rappel en fonction de l'ancienneté.

En plus d'enseigner leur matière, les chargées et chargés de cours effectuent habituellement les tâches suivantes : diriger les travaux pratiques, alimenter des discussions, préparer et corriger les travaux et les examens, répondre aux questions des étudiantes et étudiants, suivre les plans de cours, préparer le matériel nécessaire et évaluer les progrès des étudiantes et étudiants.

Professeures et professeurs 

La première étape d'une carrière universitaire en vue d'une permanence est celle de professeure adjointe ou professeur adjoint. Ce titre est destiné aux titulaires d'un doctorat s'orientant vers une carrière universitaire. Le travail consiste à enseigner aux étudiantes et étudiants du 1er cycle et des cycles supérieurs dans sa discipline. La personne peut aussi être appelée à réaliser des travaux de recherche et à superviser les projets de recherche d'étudiantes et d'étudiants de baccalauréat, de maîtrise ou de doctorat. L'engagement initial se fait pour une période d'au plus 3 ans* dans le cadre d'un poste à temps complet. Après cette période, le conseil de la faculté peut prolonger le contrat pour une période d'au plus 3 ans*, soit recommander une promotion au titre d'agrégé ou ne pas renouveler. *Le nombre d’années peut varier d’une université à l’autre.

La seconde étape est celle de professeure agrégée et professeur agrégé. Ces personnes ont démontré des qualités d'enseignement et ont cumulé un certain nombre d'années d'expérience en enseignement universitaire. Elles ont aussi contribué au développement de leur discipline par des recherches, sinon elles peuvent posséder une expérience professionnelle appréciable dans leur domaine et obtenir une promotion pour l'obtention du titre de professeure agrégée ou professeur agrégé et ainsi obtenir leur permanence. La ou le professeur agrégé enseigne des cours de 1er, 2e ou 3e cycle dans son champ de compétence. De plus, la personne réalise des travaux de recherche liés à son expertise, dirige des projets de recherche auprès d'étudiantes et d'étudiants des 3 cycles, est membre d'une équipe de recherche et s'implique dans les divers comités de son département et de sa faculté.

L'étape subséquente représente le dernier et le plus haut niveau de la carrière universitaire, soit celui de professeure ou de professeur titulaire. Ce titre peut être accordé aux professeures et aux professeurs agrégés qui possèdent plusieurs années d'expérience en enseignement universitaire et qui ont réalisé et publié un certain nombre de travaux de recherche. Elles et ils doivent faire une demande et soumettre un dossier pour évaluation. La nomination est généralement accordée aux personnes s’étant distinguées dans le cadre de leur enseignement, de leurs recherches, de leur contribution au développement de leur discipline et à son rayonnement.

Exemples de postes

  • Chargée ou chargé de cours
  • Professeure ou professeur
  • Professeure adjointe ou professeur adjoint
  • Professeure agrégée ou professeur agrégé
  • Professeure ou professeur titulaire

Exemples de tâches

  • Préparer et livrer des cours en utilisant diverses méthodes (exposés, discussions, vidéos, démonstrations, ateliers, etc.)
  • Évaluer, au moyen de travaux et d’examens, les acquis et les progrès des étudiantes et des étudiants
  • Siéger sur divers comités
  • Participer à des activités relatives à la vie du département (réunions, élaboration de cours, gestion des budgets ou sélection du personnel, etc.)
  • Réaliser des travaux de recherche liés à son expertise
  • Superviser les travaux pratiques ou les projets de recherche des étudiantes et étudiants
  • Organiser des séminaires, des ateliers et des travaux dirigés

Principales exigences

  • Excellentes habiletés communicationnelles
  • Excellentes habiletés relationnelles
  • Leadership
  • Sens des responsabilités
  • Littératie numérique et compétences technologiques
  • Sens de l’organisation
  • Ouverture d’esprit
  • Bonne maîtrise de l’anglais
  • Capacité à vulgariser
  • Maîtrise du français parlé et écrit
  • Capacité à surveiller

Principaux employeurs

  • Universités
Enseignement postsecondaire

Au Québec, le système d'enseignement postsecondaire est constitué de deux types d'établissements : les collèges d'enseignement général et professionnel (cégeps) et les universités. Peu importe votre discipline, découvrez les possibilités qui s'offrent à vous si vous souhaitez enseigner celle-ci.

Pour enseigner au cégep, il faut posséder un diplôme d’études collégiales ou universitaires, ou encore détenir des compétences marquées dans son domaine d’expertise. Certains employeurs exigent une maîtrise ou une certification. À l’Université Laval, ce diplôme est le D.E.S.S. en enseignement collégial. Bien que non obligatoire pour enseigner au cégep, la réussite de ce programme constitue un atout indéniable pour obtenir un emploi d’enseignant. Les personnes qui enseignent des métiers comportant des cours de niveau collégial doivent réussir une formation et avoir un certificat de qualification. Consultez les différentes voies d'accès pour enseigner à la formation professionnelle.

 Un doctorat dans la discipline est généralement exigé pour les postes de professeures et professeurs d’université. Une expertise dans le domaine (recherche, publications, travail, etc.) et de l’expérience en enseignement sont généralement demandées également. Il est toutefois possible de s’initier à l’enseignement universitaire avant les études au troisième cycle. Plusieurs personnes étudiantes de 1er, de 2e ou de 3e cycle occupent des emplois d’auxiliaire d’enseignement. À ce titre, elles doivent assister le personnel enseignant dans les diverses tâches requises pour la préparation et la présentation des cours, ainsi que pour l’évaluation des apprentissages. L’auxiliaire d’enseignement peut également se voir confier une tâche d’enseignement, sous la responsabilité d’une ou d'un membre du corps professoral. 

Exemples de postes

  • Professeure ou professeur au collégial
  • Chargée ou chargé de cours
  • Professeure ou professeur d’université
  • Professeure adjointe ou professeur adjoint (université)
  • Professeure agrégée ou professeur agrégé (université)
  • Professeure ou professeur titulaire (université)

Exemples de tâches

  • Préparer et livrer des cours en utilisant diverses méthodes (exposés, discussions, vidéos, démonstrations, ateliers, etc.)
  • Évaluer, au moyen de travaux et d’examens, les acquis et les progrès des étudiantes et des étudiants
  • Participer à l’organisation d’activités parascolaires et à celle d’activités relatives à la vie du département (élaboration de cours, gestion des budgets ou sélection du personnel, etc.)
  • Siéger sur divers comités
  • Réaliser des travaux de recherche liés à son expertise
  • Superviser les projets de recherche des étudiantes et étudiants

Principales exigences

  • Bonne maîtrise de l’anglais
  • Capacité à vulgariser
  • Maîtrise du français parlé et écrit
  • Capacité à surveiller
  • Excellentes habiletés communicationnelles
  • Excellentes habiletés relationnelles
  • Leadership
  • Sens des responsabilités
  • Sens de l’organisation
  • Ouverture d’esprit
  • Littératie numérique et compétences technologiques

Principaux employeurs

  • Centres de formation professionnelle
  • Commissions scolaires
  • Universités
  • Cégeps
Recherche et développement

Peu importe votre expertise, si vous envisagez une carrière en recherche, différentes possibilités s’offrent à vous. Les milieux de travail sont multiples, que ce soit en laboratoire ou sur le terrain. En effet, si l’on pense tout de suite aux établissements universitaires ou aux centres de recherche hospitaliers, on trouve aussi des chercheuses ou chercheurs en industrie, dans des centres d’intervention, dans les milieux naturels ou au gouvernement, dans des centres de recherche publics, parapublics et privés (dont les centres d’innovation des cégeps et des collèges du Québec), dans des entreprises de recherche et de développement ou de haute technologie, dans des sociétés de consultantes et de consultants, dans des organismes internationaux, etc. Il n’est pas rare, non plus, qu’une chercheuse ou un chercheur démarre une entreprise.  

Il est possible de s’initier à la recherche avant des études de troisième cycle. Certains programmes de premier cycle offrent des cours permettant d’acquérir ce type d’expérience. Ces cours peuvent s’intituler Stage, Stage de recherche, Initiation à la recherche, Projet de recherche, etc. De plus, plusieurs personnes étudiantes de 1er, 2e ou 3e cycle occupent des emplois d’auxiliaire de recherche. À ce titre, elles doivent assister une équipe de recherche, une professeure ou un professeur, ou encore une autre personne qui reçoit des subventions ou des contrats de recherche dans ses différentes tâches relatives à la recherche. Les auxiliaires travaillent généralement à temps partiel pendant leurs études.

Le diplôme exigé, du baccalauréat avec expérience au post-doctorat, varie avec le type d'emploi et le milieu.

Exemples de postes

  • Agente ou agent de recherche
  • Agente ou agent de transfert de technologie
  • Chercheuse ou chercheur
  • Conseillère ou conseiller en développement de la recherche
  • Conseillère ou conseiller en valorisation de la recherche et en transfert technologique
  • Professionnelle ou professionnel de recherche
  • Responsable de travaux pratiques et de recherche
  • Scientifique
  • Spécialiste | ingénieur(e) | scientifique R&D
  • Analyste
  • Spécialiste en développement de produits

Exemples de tâches

  • Collecter, analyser et interpréter des données
  • Administrer des tests et réaliser des entrevues
  • Planifier et préparer des recherches documentaires; effectuer des recherches bibliographiques, des revues de littérature
  • Développer et mettre à jour des documents tels que des protocoles, des rapports de tests, des instructions de travail, etc.
  • Assister la chercheuse ou le chercheur responsable, et les étudiantes et étudiants
  • Développer un réseau et établir des partenariats
  • Coordonner des projets et assurer leur suivi (échéancier, ressources humaines, financières et matérielles, etc.)
  • Contribuer à l’amélioration de produits existants et participer à l’élaboration de tests
  • Vérifier des prototypes ou évaluer en laboratoire certains matériaux ou produits
  • Évaluer et résoudre des problèmes de fonctionnement ou autre; recommander des solutions, les implanter et documenter les corrections
  • Vulgariser des informations et des résultats de recherche
  • Rédiger des demandes de subvention et des rapports de recherche; valoriser la diffusion des résultats

Principales exigences

  • Bonne maîtrise de l’anglais
  • Curiosité
  • Rigueur
  • Facilité à travailler en équipe
  • Autonomie
  • Capacité d’analyse
  • Habiletés communicationnelles
  • Créativité
  • Jugement
  • Sens de l’organisation
  • Orienté vers les résultats
  • Capacité d’adaptation

Principaux employeurs

  • Centres de recherche
  • Centres d’innovation des cégeps et des collèges
  • Entreprises de R&D et de haute technologie
  • Établissements universitaires
  • Fonction publique
  • Organismes internationaux
  • Sociétés de consultantes ou de consultants
Développement régional ou international

Le secteur du développement régional ou international promeut un développement agricole durable, équitable et résilient tant au niveau local qu'international. Les personnes diplômées en agroéconomie qui travaillent dans ce secteur se concentrent sur la sécurité alimentaire, les pratiques agricoles durables, le renforcement des communautés rurales, l'adaptation au changement climatique et l'innovation technologique. La coopération internationale est un volet important de ce secteur, car elle contribue à l'amélioration des conditions de vie des populations rurales et à la protection de l'environnement à travers le monde.

Dans le futur, les agroéconomistes spécialisés dans le développement régional ou international devront relever des défis complexes, tels que les impacts des changements climatiques sur les communautés rurales, les migrations rurales-urbaines et la nécessité de promouvoir des pratiques agricoles résilientes et durables. Ils devront également naviguer dans un environnement géopolitique en constante évolution.

Exemples de postes

  • Agente ou agent de promotion de l'agriculture durable
  • Conseillère ou conseiller en agriculture durable
  • Agente ou agent de la sécurité alimentaire
  • Conseillère ou conseiller en sécurité alimentaire
  • Chargée ou chargé de projet en développement agricole
  • Conseillère ou conseiller en développement agricole
  • Conseillère ou conseiller en développement rural
  • Conseillère ou conseiller en développement international
  • Conseillère ou conseiller en planification et en aménagement du territoire
  • Conseillère ou conseiller en commerce équitable ou solidaire
  • Conseillère ou conseiller en développement coopératif
  • Conseillère ou conseiller en gestion de coopératives
  • Conseillère ou conseiller en entrepreneuriat et développement agricole
  • Conseillère ou conseiller en développement économique
  • Spécialiste en coopération internationale

Exemples de tâches

  • Collaborer avec les communautés locales pour identifier leurs besoins et priorités
  • Mettre en œuvre un plan de développement de la zone agricole desservie
  • Créer et coordonner des tables de concertation en développement régional
  • Organiser et animer des forums de réflexion et d'activités de consultation
  • Développer un réseau d'affaires
  • Conseiller le milieu agricole, agroalimentaire et agroforestier dans la réalisation de projets structurants
  • Assurer une veille des productions innovantes et des occasions d'affaires dans ces secteurs d'activité
  • Produire des rapports et des bilans
  • Collaborer à la planification budgétaire annuelle
  • Évaluer les résultats, retombées économiques et bénéfices des projets soutenus
  • Analyser les enjeux de sécurité alimentaire
  • Développer une offre de services coopératifs

Principales exigences

  • Aptitudes en résolution de problèmes
  • Capacité à travailler dans des environnements multiculturels
  • Compétences analytiques
  • Compétences en communications
  • Compétences organisationnelles (planification, coordination, gestion)
  • Compétences relationnelles
  • Connaissances des enjeux de développement durable, de sécurité alimentaire et de gestion des ressources naturelles
  • Esprit d’équipe
  • Expérience en gestion de projet
  • Orienté client
  • Orienté sur les résultats

Principaux employeurs

  • Associations de développement rural
  • Agences de coopération internationale
  • Organisations internationales (FAO, ONU, Banque mondiale)
  • Organismes non gouvernementaux (ONG)
  • Gouvernements et agences de développement national et régional
  • Entreprises de conseil en développement agricole
  • Municipalité régionale de comté
Financement agricole et assurances

Le secteur du financement agricole et des assurances soutient la viabilité économique des exploitations agricoles. Les personnes qui travaillent dans ce secteur aident les agriculteurs à obtenir les ressources financières nécessaires pour investir dans leurs exploitations, gérer les risques associés à l'agriculture et protéger leurs actifs. Elles peuvent intervenir à tous les cycles de la vie d’une entreprise agricole (démarrage, croissance, transformation, préparation de la relève, etc.)  Dans ce secteur, les besoins sont importants et la main-d’œuvre souvent insuffisante.

Dans le futur, les agroéconomistes qui se spécialiseront dans le financement agricole et les assurances devront faire face à des défis tels que l'instabilité des marchés, les impacts des changements climatiques sur la production agricole et l'évolution des réglementations financières et des assurances. Elles et ils devront également promouvoir des solutions financières et des produits d'assurance qui encouragent des pratiques agricoles durables et résilientes. Les défis étant grands dans ce secteur et demandant une expertise solide, l’expérience est importante pour les recruteurs.

Dans ce secteur d’activité, il est souvent essentiel d’être membre de l’Ordre des agronomes du Québec.

Exemples de postes

  • Agente ou agent aux services financiers
  • Agente ou agent au transfert d’entreprise agricole
  • Analyste de crédits agricoles
  • Chargée ou chargé de comptes
  • Conseillère ou conseiller en financement agricole
  • Agronome en gestion financière
  • Agroéconomiste
  • Spécialiste en assurances agricoles
  • Directrice ou directeur de comptes

Exemples de tâches

  • Intervenir dans toutes les étapes de cycle de vie de l'entreprise agricole : démarrage, croissance, expansion, diversification, gestion de crise, redressement, réorientation, cession et transfert
  • Évaluer les besoins financiers des exploitations agricoles
  • Conseiller les clients dans leurs prises de décision concernant les investissements, le financement et l'orientation de leur entreprise
  • Saisir et analyser les données financières des clients
  • Réaliser des analyses technico-économiques et des diagnostics
  • Élaborer des plans de financement adaptés
  • Gérer des portefeuilles de clients
  • Offrir des services d’assurance pour protéger les actifs agricoles
  • Développer des produits d’assurance adaptés aux besoins spécifiques des exploitations agricoles
  • Assurer la gestion et le suivi des contrats d’assurance et de financement
  • Prospecter les clients
  • Rédiger des rapports

Principales exigences

  • Aptitudes à prendre des décisions
  • Aptitudes en vente et négociation
  • Autonomie
  • Capacité à s’adapter au changement
  • Compétences analytiques
  • Compétence en communication (aptitude en vulgarisation)
  • Compétences organisationnelles
  • Compétences relationnelles
  • Connaissance du monde agricole et des marchés agricoles
  • Esprit d’équipe
  • Éthique et rigueur professionnelle
  • Orienté client
  • Orienté sur les résultats

Principaux employeurs

  • Institutions financières (banques, caisses, coopératives de crédit)
  • Compagnies d’assurances spécialités dans le secteur agricole
  • Organismes gouvernementaux et agences de développement agricole
  • Entreprises de services-conseils en financement et assurances agricoles
Gestion d'exploitation agricole/service conseil gestion d'exploitation agricole

Le secteur de la gestion d’exploitation agricole touche particulièrement les personnes diplômées en agroéconomie qui souhaitent jouer un rôle crucial dans la planification, l’organisation et la supervision des opérations d’une exploitation agricole spécifique. Assurer la rentabilité et la durabilité d’une entreprise agricole tout en gérant les ressources humaines, financières et les infrastructures fait partie des défis de ce secteur. Parallèlement, le volet de service-conseil en gestion d’exploitation agricole est un domaine complémentaire où la personne diplômée en agroéconomie peut utiliser ses compétences pour aider les agriculteurs à prendre des décisions éclairées sur la gestion de leur exploitation.

Dans le futur, la gestion d’exploitation agricole et le service-conseil en gestion d’exploitation agricole demanderont que les agroéconomistes qui y travaillent portent une attention particulière aux changements climatiques, à l’adoption de pratiques durables ainsi qu’à la gestion saine et efficace des ressources humaines et financières. Les avancées technologiques telles que l’agriculture de précision et les systèmes de gestion de données nécessiteront de la formation continue et des investissements importants. De plus, se conformer aux règlements en matière de sécurité alimentaire, de bien-être animal et de protection de l’environnement demandera une attention constante de la part des gestionnaires.  La diversification des revenus, la gestion des risques et la résilience face aux fluctuations des marchés agricoles sont déjà des enjeux cruciaux pour assurer la rentabilité et la durabilité des exploitations.

Dans ce secteur d’activité, l’expérience est souvent recherchée et il est la plupart du temps essentiel d’être membre de l’Ordre des agronomes du Québec.

Exemples de postes

  • Chargée ou chargé de projet en production agricole
  • Agronome
  • Conseillère ou conseiller en gestion agricole
  • Responsable des opérations
  • Coordonnatrice ou coordonnateur de production
  • Gérante ou gérant de ferme
  • Cheffe ou chef de culture
  • Gestionnaire d’exploitation agricole
  • Directrice ou directeur de production
  • Directrice ou directeur agricole

Exemples de tâches

  • Planifier, organiser et gérer la production agricole au quotidien (semence, récolte, vente et distribution)
  • Superviser et effectuer des suivis de production
  • Évaluer la performance des productions
  • Diriger, mobiliser et former le personnel
  • Participer à la définition des orientations de l'entreprise et à son plan de développement
  • Établir des prévisions budgétaires et administrer le budget
  • Évaluer les risques et proposer des solutions pour les atténuer
  • Procéder à des analyses et à des recommandations technico-économiques auprès des producteurs
  • Accompagner les producteurs agricoles dans un objectif de développement durable de leur entreprise
  • Collaborer à l’élaboration de plans de succession et de relève
  • Établir des partenariats dans le milieu agricole
  • Assurer le respect des normes de sécurité et des règlements environnementaux

Principales exigences

  • Aptitudes en résolution de problèmes
  • Compétences analytiques
  • Compétences en communication
  • Compétences relationnelles
  • Compétences organisationnelles (planification et gestion)
  • Connaissance approfondie des pratiques agricoles, des technologies agricoles et des marchés
  • Esprit d’équipe
  • Expérience en gestion d’exploitation agricole ou de conseil en gestion agricole
  • Expérience et aptitudes en gestion de projets
  • Expérience en gestion de personnel
  • Leadership mobilisateur
  • Orienté sur les résultats

Principaux employeurs

  • Productrices et producteurs agricoles
  • Entreprises agroalimentaires
  • Coopératives agricoles
  • Entreprises de services-conseils en gestion agricole
  • Fonction publique
Service-conseil en production agricole

Le secteur du service-conseil offre un soutien précieux aux productrices et producteurs agricoles en les aidant à maximiser leur rendement, à améliorer leur efficacité opérationnelle et à adopter des pratiques agricoles durables. Les personnes qui y travaillent sont en étroite collaboration avec les agricultrices et agriculteurs pour fournir des conseils scientifiques ou techniques en matière de gestion de production ainsi que des solutions personnalisées pour répondre aux défis spécifiques de chaque exploitation.

Dans ce secteur, on retrouve particulièrement des personnes diplômées en agronomie. Toutefois, les personnes ayant fait un cheminement en agroéconomie ont aussi les connaissances et les compétences pour œuvrer dans le secteur. Elles sont en mesure d’intervenir sur différents types de production. Ainsi, celles qui travaillent en lien avec la production animale peuvent, à titre d’exemple, conseiller sur la gestion des élevages, l'amélioration des conditions de santé animale ou l'optimisation des régimes alimentaires pour maximiser la productivité et le bien-être des animaux. Celles qui soutiennent les productions végétales travaillent davantage sur l'amélioration des cultures, la gestion des parasites et des maladies ou encore l'adoption de pratiques agricoles durables pour augmenter les rendements et préserver les ressources naturelles. Enfin, les personnes qui interviennent en sols et en environnement se penchent sur l'analyse et la gestion des sols, la conservation des ressources hydriques et l'implémentation de pratiques agroécologiques pour promouvoir la durabilité environnementale et la résilience des systèmes agricoles. Dans les emplois où un expert est recherché, des études supérieures en lien avec l’une ou l’autre des productions ou, encore, des années d’expérience peuvent être exigées par les employeurs.Peu importe la production sur laquelle l’agroéconomiste intervient, dans le futur, celle ou celui qui travaillera dans le secteur du service-conseil en production agricole devra relever plusieurs défis, notamment l'adaptation aux changements climatiques, la gestion efficace des ressources naturelles telles que l'eau et le sol ainsi que la promotion de pratiques agricoles durables pour réduire l'empreinte environnementale de l'agriculture. De plus, cette personne devra être capable de s'adapter aux avancées technologiques dans le domaine de l'agriculture de précision et de l'agriculture numérique qui transforment rapidement les méthodes de production agricole.

Notons que, dans ce secteur d’activité, il est essentiel d’être membre de l’Ordre des agronomes du Québec.

Exemples de postes

  • Agronome
  • Conseillère ou conseiller en production agricole (laitière, végétale, etc.)
  • Experte et expert-conseil ou spécialiste (en agroenvironnement, en agriculture de précision, etc.)

Exemples de tâches

  • Réaliser des visites d’exploitation agricole
  • Analyser les besoins des producteurs
  • Analyser et interpréter les données technico-économiques
  • Évaluer les cultures, les performances de troupeaux, la qualité des sols et diagnostiquer les problèmes rencontrés
  • Assurer un suivi technique (échantillonnage, analyse, évaluation, dépistage, etc.)
  • Conseiller les productrices et producteurs afin d'améliorer leurs pratiques, leur rendement ou d'optimiser leur production (exemples : gestion des cultures, gestion des sols, reproduction, bien-être animal, alimentation, performance de troupeaux, pratiques agroenvironnementales, etc.)
  • Élaborer des programmes (phytoprotection, plans culture, régies de troupeau, gestion des sols et de l'eau, etc.)
  • Réaliser des plans agroenvironnementaux de fertilisation (PAEF) ou d'accompagnement agroenvironnemental (PAA)
  • Accompagner les productrices et producteurs agricoles dans un objectif de développement durable de leur entreprise
  • Renseigner les productrices et producteurs sur les nouvelles méthodes et technologies disponibles (ex. : robot de traite)
  • Mener une veille technologique et de connaissances
  • Organiser des rencontres d'information et de formation auprès des producteurs

Principales exigences

  • Aptitudes en gestion de projet
  • Aptitudes en résolution de problèmes
  • Autonomie
  • Axé sur les résultats
  • Compétences analytiques
  • Compétences en communication (vulgarisation)
  • Compétences relationnelles
  • Compétences organisationnelles (planification et gestion)
  • Esprit d’équipe
  • Membre de l’Ordre des agronomes du Québec
  • Orienté client
  • Sens de l’observation

Principaux employeurs

  • Productrices et producteurs agricoles
  • Regroupement de productrices et producteurs agricoles
  • Coopératives agricoles
  • Entreprises de services-conseils agricoles
  • Fonction publique
Commercialisation et marketing

Le secteur de la commercialisation et du marketing agricole joue un rôle crucial dans la chaîne de valeur agroalimentaire. Dans ce secteur, l’agroéconomiste touche à toutes les activités liées à la promotion, à la distribution et à la vente de produits agricoles et agroalimentaires. De la compréhension des besoins du consommateur au développement des stratégies de mise en marché ainsi que de positionnement des produits, l’agroéconomiste tente de maximiser la visibilité et la rentabilité des produits agricoles et agroalimentaires.

Dans le futur, les personnes diplômées en agroéconomie faisant carrière en commercialisation et marketing devront relever les défis liés à l'évolution des préférences des consommateurs, à la concurrence accrue sur les marchés nationaux et internationaux et à l'impact croissant des technologies numériques sur les pratiques de marketing. L’influence grandissante des outils et plateformes numériques (marketing en ligne, e-commerce, analyse de données, etc.) exige en effet une adaptation constante pour les professionnelles et professionnels du milieu. Ces personnes devront également être capables de s'adapter aux changements dans les réglementations et les normes de qualité, ainsi qu'aux demandes croissantes. Aussi, les changements climatiques influenceront la production et la disponibilité des produits agricoles imposant du même coup de nouvelles stratégies de commercialisation.

Exemples de postes

  • Agente ou agent de commercialisation
  • Analyste en commercialisation agroalimentaire
  • Analyste de marché
  • Spécialiste en marketing
  • Stratège marketing
  • Responsable de la mise en marché
  • Cheffe ou chef de produit
  • Responsable marketing et commercialisation
  • Directrice ou directeur marketing

Exemples de tâches

  • Comprendre les tendances du marché et le comportement des consommateurs
  • Identifier les marchés cibles et les segments de consommateurs
  • Évaluer les possibilités de développement de produits
  • Développer des stratégies marketing pour promouvoir les produits agroalimentaires
  • Élaborer des stratégies Web et de réseaux sociaux
  • Planifier et coordonner les actions marketing et de positionnement sur le marché
  • Assurer une veille commerciale
  • Suivre les performances des produits sur le marché et ajuster les stratégies en conséquence

Principales exigences

  • Adaptabilité
  • Autonomie
  • Axé sur les résultats
  • Capacité à travailler sous pression
  • Compétences analytiques
  • Compréhension approfondie du marché agricole et agroalimentaire
  • Compétences en communication
  • Compétences organisationnelles (planification et gestion)
  • Créativité et sens de l’innovation
  • Esprit d’équipe

Principaux employeurs

  • Productrices et producteurs agricoles et coopératives
  • Associations de productrices et producteurs agricoles
  • Entreprises agroalimentaires
  • Distributeurs et détaillants alimentaires
Achats et approvisionnement

Le secteur des achats et de l'approvisionnement en agroéconomie est essentiel. C’est une composante de la chaîne alimentaire garantissant la disponibilité et la qualité des matières premières nécessaires à la production agricole et alimentaire.  Les personnes qui y travaillent s’assurent que les entreprises agricoles, de transformation alimentaire ou les bannières alimentaires disposent des bonnes matières premières, au bon moment et au meilleur coût.

Dans le futur, les agroéconomistes qui feront carrière dans ce secteur devront relever les défis liés aux changements climatiques. Ces derniers risquent en effet d’affecter la disponibilité et la qualité des cultures. L’incertitude économique et politique apportera aussi ses défis, notamment en ce qui concerne le prix des matières premières. Les professionnelles et professionnels de ce secteur devront également être conscients des enjeux de durabilité environnementale et sociale dans la chaîne d’approvisionnement agricole et travailler à mettre en place des pratiques et des partenariats favorisant le développement durable de l’industrie agroalimentaire.

Exemples de postes

  • Acheteuse ou acheteur
  • Responsable des achats
  • Négociante ou négociant
  • Responsable de l’approvisionnement
  • Gestionnaire d’approvisionnement

Exemples de tâches

  • Analyser les tendances du marché
  • Identifier et sélectionner des fournisseurs potentiels
  • Négocier les prix et les conditions d’achat avec les fournisseurs
  • Assurer la conformité aux réglementations et aux normes de qualité
  • Mettre en place des stratégies d’approvisionnement pour garantir la disponibilité des matières premières
  • Évaluer et gérer les risques en matière d’approvisionnement
  • Gérer les stocks pour éviter les pénuries ou les excédents
  • Promouvoir des pratiques d’approvisionnement durables et responsables

Principales exigences

  • Adaptabilité
  • Aptitudes en négociation
  • Aptitudes en résolution de problèmes
  • Compétences analytiques
  • Compétences en communication
  • Compétences organisationnelles (planification, gestion)
  • Connaissance du marché agricole et agroalimentaire
  • Orienté client
  • Orienté sur les résultats

Principaux employeurs

  • Coopératives agricoles
  • Distributeurs d’intrants agricoles
  • Entreprises agroalimentaires
  • Entreprises de distribution alimentaire
  • Entreprises de services-conseils en agriculture et en agroalimentaire
Analyse économique et politique

Le secteur de l'analyse économique et politique permet de comprendre les dynamiques du marché agricole, les politiques publiques et les facteurs économiques qui influencent le secteur agroalimentaire. Les personnes qui travaillent dans ce secteur fournissent des analyses approfondies et des recommandations pour aider les décideurs et les parties prenantes à prendre des décisions éclairées. Leur travail inclut l'évaluation des politiques agricoles, l'analyse des tendances du marché et la prévision des impacts économiques des changements politiques et réglementaires.

Dans le futur, les agroéconomistes spécialisés dans l'analyse économique et politique devront relever plusieurs défis, notamment l'évolution des politiques agricoles en réponse aux changements climatiques, la gestion des risques économiques et financiers dans le secteur agricole, et la nécessité de promouvoir des politiques favorisant la durabilité et la résilience du secteur agroalimentaire. Ils devront également naviguer dans un environnement politique global de plus en plus complexe et interconnecté.

Exemples de postes

  • Agente ou agent en traitement et analyse de données économiques
  • Analyste économique
  • Analyste de politiques agricoles
  • Analyste de marché
  • Agroéconomiste
  • Économiste

Exemples de tâches

  • Évaluer les tendances économiques et les dynamiques du marché agroalimentaire
  • Créer, mettre à jour des bases de données statistiques et produire des tableaux ou graphiques permettant l'analyse de données
  • Établir des diagnostics de la situation agroalimentaire
  • Surveiller les enjeux en matière de politiques commerciales et agricoles
  • Effectuer des prévisions économiques pour anticiper les impacts des changements politiques et économiques.
  • Fournir des recommandations sur les politiques publiques et les stratégies économiques.
  • Rédiger et diffuser des rapports d'analyse ainsi que des études économiques pour soutenir la prise de décision.
  • Suivre l'évolution des législations et des réglementations agricoles à l'échelle nationale et internationale.
  • Agir à titre de personne-ressource auprès des gouvernements, institutions internationales et organisations agricoles pour élaborer des politiques agricoles efficaces.
  • Participer à des projets de recherche sur des questions économiques et politiques liées à l'agriculture

Principales exigences

  • Autonome
  • Compétences en analyse de données économiques complexes
  • Compétences en communication (vulgarisation)
  • Compétences rédactionnelles
  • Connaissance des politiques agricoles
  • Esprit d’équipe

Principaux employeurs

  • Organismes gouvernementaux (MAPAQ)
  • Instituts de recherche et universités
  • Organisations internationales (FAO, OCDE, Banque mondiale)
  • Cabinets de conseil en politique publique et en économie
  • Associations professionnelles agricoles
  • Entreprises agroalimentaires

Statistiques

Les résultats du tableau ci-dessous proviennent de l'enquête La Relance à l'université conduite tous les deux ans par le ministère de l'Enseignement supérieur du Québec. Réalisée en 2021, elle vise à faire connaître la situation des personnes titulaires d'un baccalauréat ou d'une maîtrise de la promotion 2019, environ 20 mois après l'obtention de leur diplôme. Étant donné que les résultats ci-dessous concernent l'ensemble des personnes diplômées du Québec, le nom du programme peut varier de celui de l'Université Laval.

Programme Diplôme Personnes diplômées visées par l'enquête Taux de réponse En emploi À la recherche d'un emploi Aux études Personnes Inactives

L'emploi à temps plein et ses caractéristiques

À temps plein Satisfaction de l'emploi Salaire horaire moyen En rapport avec la formation
N % % % % % % % $ %

Agriculture

Baccalauréat

117

63,2

78,4

1,4

18,9

1,4

96,3

65,3

24,44

92

Constat de votre conseillère ou conseiller en emploi

Le marché de l'emploi pour les personnes diplômées en agroéconomie est diversifié et riche en opportunités. Que ce soit dans les secteurs du financement agricole et des assurances, de la gestion d’exploitation agricole, du service-conseil en production agricole, de la commercialisation et marketing, des achats et de l’approvisionnement, du développement régional ou international ou de l'analyse économique et politique, les agroéconomistes possèdent une expertise unique à l'intersection de l'agronomie, de l'économie et de la gestion. Cette polyvalence leur permet d'analyser les interactions complexes entre les facteurs économiques, les ressources naturelles et les dynamiques du marché et de proposer des solutions durables et innovantes. En continuant à développer leurs compétences et en s'engageant activement dans la résolution des problèmes agricoles contemporains, ces professionnelles et professionnels peuvent jouer un rôle crucial dans la construction d'un secteur agroalimentaire durable, résilient et respectueux de l'environnement.

Sources, liens ou références supplémentaires

https://oaq.qc.ca/

https://www.quebec.ca/emploi/informer-metier-profession/explorer-metiers-professions/41401-economistes-et-analystes-des-politiques-economiques

https://www.quebec.ca/emploi/informer-metier-profession/explorer-metiers-professions/21112-agronomes-conseillers-conseilleres-et-specialistes-en-agriculture

https://www.quebec.ca/emploi/informer-metier-profession/explorer-metiers-professions/41402-agents-agentes-de-developpement-economique-recherchistes-et-analystes-en-marketing

https://www.guichetemplois.gc.ca/rapportmarche/profession-sommaire/15948/QC

https://www.upa.qc.ca/citoyen/apprendre/lagriculture-au-quebec

https://www.guichetemplois.gc.ca/analyse-tendances/rapports-marche-travail/quebec/production-agricole

https://www.mapaq.gouv.qc.ca/fr/md/Bulletins/Pages/Bulletins.aspx

 

Portrait par Vicky Bellehumeur, conseillère en emploi

Mise à jour : lundi 15 juillet 2024