Les études internationales permettent de comprendre les échanges internationaux sous différents angles. Dans un contexte de mondialisation, plusieurs enjeux actuels touchent les gouvernements et les entreprises à différents niveaux, tels que le recrutement de main d’œuvre issue de l'immigration ou de l'international, l’exportation et l'importation de marchandises, etc. Les personnes diplômées en études internationales peuvent aider les organisations à relever ces défis, notamment grâce à leurs connaissances économiques, politiques, historiques et culturelles, ainsi que leurs compétences linguistiques. Cette multidisciplinarité leur permet d’analyser les enjeux internationaux en tenant compte de plusieurs facteurs. Elle les amène également à jouer un rôle pivot au sein d’équipes de travail diversifiées, en raison de leur ouverture d’esprit et de leur compréhension des champs d’intervention de chacune et de chacun.
En lien avec l’actualité mondiale, plusieurs secteurs sont en croissance ces dernières années, et favorisent la création de nouveaux emplois; dans le recrutement de travailleuses ou de travailleurs et d’étudiantes ou d’étudiants à l’international, dans le développement durable ou dans la cybersécurité, par exemple.
La dimension pluridisciplinaire des programmes de formation en études internationales apporte de la polyvalence aux personnes diplômées et favorise l’accès à des emplois dans tous les secteurs où les compétences reliées à l’international et la maitrise de plusieurs langues sont recherchées.
Voici les secteurs les plus courants où on les retrouve :
Les postes en gestion de projet, autrefois réservés aux TI, à la construction ou au génie, se retrouvent maintenant dans tous les domaines d’activité. À l’époque où le changement est constant dans les organisations et où le temps est compté, toute entreprise a besoin de se munir de bonnes stratégies, de réflexion et de planification pour mener à bien ses projets.
La fonction publique recherche de plus en plus des profils en gestion de projet. À cet effet, des études de 2e cycle peuvent être requises au gouvernement. Le milieu communautaire fonctionne également beaucoup par projet et les possibilités y sont multiples.
Les finissantes et finissants en études internationales peuvent viser des postes en gestion de projets axés sur l’international dans divers secteurs (commerce, développement international, éducation, etc.). Par exemple, une chargée ou un chargé de projets spécialisé à l’international pourra créer de nouveaux partenariats à l’étranger pour une organisation œuvrant en développement international, ou pourra gérer des projets de stages internationaux pour les jeunes. Elle ou il pourra aussi travailler au sein d’ONG impliquées dans des domaines tels que l'aide humanitaire, la défense des droits de l'homme ou la protection de l'environnement.
De l’expérience et une formation créditée ou non en gestion de projet, complémentaire à votre formation initiale, peuvent être des atout utiles qui vous permettront d’acquérir des techniques, des méthodes et des outils pour faire de vos projets des réussites! Si vous optez pour une certification, sachez que CAPM (www.pmi.org) s’adresse aux étudiantes et étudiants sans expérience, alors que PMP s’adresse aux professionnelles et professionnels avec expérience en gestion de projet. Cette dernière certification est généralement exigée pour les postes séniors. La connaissance de MS Project est un atout considérable.
Naturellement, il est possible de gérer des projets dans le cadre d’un emploi sans que le titre du poste n'en fasse la mention.
Ces titres de poste reflètent les différents rôles et responsabilités des professionnelles et professionnels travaillant dans les domaines de la communication politique et des stratégies visant à influencer les opinions publiques, à promouvoir des politiques et des candidats, ainsi qu'à gérer la réputation et l'image des organisations politiques et gouvernementales.
Les relations publiques jouent un rôle essentiel dans la gestion de l'image et de la réputation des entreprises et des personnalités publiques. Les professionnelles et professionnels des relations publiques développent des stratégies de communication, gèrent les relations avec les médias, organisent des événements et conseillent les membres de leur clientèle sur les meilleures pratiques en matière de communication. Leur objectif est de promouvoir des messages clairs, convaincants et engageants avec différents publics. La polyvalence, la communication stratégique et la gestion de l'image sont au cœur de ce vaste secteur.
Les professionnelles et professionnels en relations publiques peuvent progresser dans leur carrière en passant par des postes de niveau intermédiaire, qui nécessitent généralement 2 à 3 ans d'expérience en gestion de projets, en rédaction de contenu et en coordination des médias. Par la suite, elles et ils peuvent accéder à des postes de niveau sénior, qui peuvent demander 5 ans et plus d'expérience en gestion de projets complexes, en leadership d'équipe, en développement de stratégies de communication et en gestion des relations avec les médias et avec les parties prenantes. Leurs compétences et leur expertise les positionnent ainsi pour des rôles de conseil et de leadership en relations publiques et en communication stratégique.
Certaines personnes diplômées en études internationales se destinent à une carrière dans ce secteur, et d’autres y occuperont temporairement un poste qui leur permettra de développer des compétences en communication, fortement utiles dans les secteurs reliés aux études internationales. La maitrise des langues étrangères et les connaissances sur les enjeux internationaux seront des atouts appréciés par l’employeur dont l’organisation est tournée vers l’international. Par exemple, la conseillère ou le conseiller en communication ayant obtenu un diplôme en études internationales pourra rédiger des textes promotionnels dans différentes langues utilisées par les clientes ou clients de l’entreprise, réaliser une activité de sensibilisation du public aux enjeux de développement international ou œuvrer pour la mission d’un organisme de coopération internationale. L’accès aux postes en relations publiques pour les finissantes ou finissants en études internationales peut nécessiter une formation en communication ou de l’expérience de travail.
Le domaine de l'environnement englobe non seulement la protection de la nature et la gestion durable des ressources naturelles, mais aussi la lutte contre le changement climatique, la conservation de la biodiversité, la gestion des déchets, la transition énergétique et bien plus encore. Dans un monde où la prise de conscience environnementale est devenue une priorité, les organisations de toutes tailles, des entreprises privées aux gouvernements, cherchent à intégrer des stratégies environnementales dans leurs activités. Pour aborder la complexité des défis environnementaux, une approche interdisciplinaire est nécessaire, incluant des professionnelles et professionnels de divers horizons.
Ainsi, la fonction publique recherche des professionnelles et professionnels capables de gérer des projets de nature environnementale et dans de nombreux cas, des études de deuxième cycle peuvent être requises pour accéder à ces postes au sein des gouvernements. Le secteur communautaire n'est pas en reste, car de nombreuses organisations fonctionnent désormais par projet, offrant ainsi de nombreuses opportunités pour ceux qui souhaitent contribuer à des causes environnementales.
Les études internationales abordent les enjeux internationaux, dont l'environnement et le développement durable. Les connaissances dans ce domaine, ainsi que les compétences en communication et en gestion de projets développées au cours du cheminement académique ou par le biais d’expériences de travail, peuvent mener à des emplois dans ce secteur. Cependant, les postes requièrent souvent un diplôme en environnement ou en développement durable, ou encore une expertise dans un champ spécifique tel que l’ingénierie des eaux, la gestion résiduelle, etc.
Le secteur des relations internationales est principalement orienté vers la diplomatie et influencé par les événements géopolitiques, les crises mondiales et la politique étatique. Pour travailler dans ce secteur, certains prérequis sont nécessaires : se tenir à jour sur l’actualité mondiale et détenir une compréhension des enjeux internationaux, entre autres. Les professionnelles et professionnels des relations internationales sont impliqués dans la négociation d’accords, la promotion de la paix et le développement de projets internationaux. Elles et ils contribuent ainsi à favoriser les relations bilatérales entre pays, aussi bien que les affaires intergouvernementales.
L'accès aux emplois en relations internationales peut être compétitif, car la diplomatie en fait rêver plusieurs. L’expérience acquise dans des stages et le réseau de contacts sont des atouts importants pour se démarquer. Les postes dans les organisations internationales, les gouvernements et les grandes entreprises peuvent impliquer des processus de recrutement longs, comprenant différentes étapes (tests, entretiens, etc.) et certains critères d’admissibilité, dont la citoyenneté. Les emplois de soutien administratif dans une organisation qui œuvre dans les relations internationales sont souvent des postes d’entrée. Une maitrise est généralement exigée pour des postes plus stratégiques en services-conseils ou en analyse.
Les études internationales favorisent l’apprentissage et le renforcement de compétences linguistiques. Les étudiantes et étudiants ainsi que les finissantes et finissants peuvent saisir des opportunités de travail au Canada ou à l’étranger, notamment dans l’enseignement des langues ou en traduction. Certaines ou certains pourront enseigner le français aux personnes immigrantes allophones ou à des employées et employés du gouvernement fédéral, enseigner l’anglais ou le français ailleurs dans le monde, ou encore jouer le rôle d’interprète pour des nouveaux arrivants allophones. Ces emplois constituent le plus souvent des postes de début de carrière et sont offerts par les milieux communautaires ou les écoles privées de langues.
Également, grâce à leur maitrise de deux ou plusieurs langues, les finissantes et finissants aux études internationales sont parfois amenés à réaliser des tâches impliquant la traduction de divers documents. Dans ce contexte, il est courant pour les personnes diplômées d’effectuer de la traduction dans le cadre d’un emploi, sans que cela ne soit mentionné dans le titre du poste (ex. : rédacteur web).
Force est de constater que l’utilisation du numérique a entraîné une augmentation de la demande de traductions pour les sites web, les applications mobiles, les plateformes de commerce électronique, les contenus en ligne, les webinaires et les conférences virtuelles. Le marché de l'emploi des traductrices et traducteurs au Québec offre donc des opportunités variées en lien avec l’utilisation du numérique, mais se révèle compétitif, notamment dans les grandes villes comme Montréal et Québec. Une solide formation linguistique, des compétences spécialisées, une certification professionnelle et une connaissance des nouvelles technologies sont des éléments clés pour réussir dans ce domaine.
Dans la majorité des cas, un diplôme en enseignement ou en traduction est exigé pour accéder à des postes d’enseignante et d'enseignant, ou de traductrice et traducteur dans des organisations publiques ou parapubliques, dont les professions sont réglementées (ex.: fonction publique, établissement scolaire). En outre, le permis d’enseignement ou l’appartenance à l’ordre des traductrices et des traducteurs est parfois nécessaire pour obtenir un titre professionnel reconnu, ou pour accroitre les possibilités d’emploi.
La réalité socioéconomique et démographique du Québec favorise la demande croissante de travailleuses ou de travailleurs qualifiés, et la mise en place de politiques d'immigration pour attirer davantage de personnes immigrantes. Cette réalité renforce le besoin pour des services d'intégration et d'accompagnement pour ces nouveaux arrivants, et donc, l’embauche d'intervenantes et d’intervenants pour contribuer à la réussite de leur intégration.
Grâce à leurs compétences interculturelles, les connaissances acquises dans les cours en sciences humaines, leur ouverture à la diversité et la maitrise des langues parlées par les candidates et candidats à l’immigration, les finissantes et finissants en études internationales peuvent accéder à certains postes liés à la relation d’aide dans le secteur de l’immigration. Il est à noter que certains employeurs peuvent exiger une formation en sciences sociales telle qu’en travail social ou en psychologie par exemple.
Dans un contexte de pénurie de main d’œuvre et de baisse démographique, les entreprises et les établissements scolaires, entre autres, cherchent des candidates et candidats pouvant contribuer à la mise en place de stratégies visant à attirer et à recruter des travailleuses ou travailleurs, ou des membres de la communauté étudiante internationale. En parallèle, la valorisation du volet international dans les programmes d’études encourage la mobilité des personnes étudiantes à travers le monde et créé également des opportunités d’emploi dans la coordination de ce type de projets.
Les compétences interculturelles, les cours en gestion et la maitrise de plusieurs langues constituent des atouts pour les personnes finissantes en études internationales intéressées par ce secteur.
L’internationalisation des marchés au cours des dernières décennies a contribué à développer les activités commerciales et des opportunités d’emploi prometteuses dans ce domaine. Les organisations ont donc besoin de spécialistes pour les aider à atteindre leurs objectifs d’affaires à l’international, en développant des marchés à l’étranger ou dans le rôle conseil en import-export. La plupart des professionnelles et professionnels nord-américains travaillent tout de même à partir de leur domicile, grâce à l'essor des technologies numériques.
Les connaissances en économie et la maitrise de deux ou plusieurs langues que possèdent les personnes finissantes en études internationales peuvent mener à des postes en commerce international, mais exigent également de l’expérience et une formation complémentaire. Le secteur étant vaste, il est possible de se spécialiser dans l'un des nombreux sous-secteurs, notamment : les finances, la logistique du transport, le conseil en gestion, les achats et les ventes.
Les employeurs sont diversifiés et il en est de même pour les statuts d’emploi (salarié, à son compte, etc.). Il est à noter que les carrières dans les entreprises du secteur privé tournent le plus souvent autour de l'achat, de la vente ou du transport de biens ou de services à travers les frontières internationales. Les postes d’acheteuse ou d’acheteur ou encore de représentante ou représentant des ventes peuvent constituer des postes d’entrée sur le marché du travail, et permettent de développer des compétences. Certaines personnes diplômées choisiront plutôt de se tourner vers des organismes philanthropiques, tels que la Croix Rouge, pour occuper des postes en développement des partenariats et recherche de financement.
Plusieurs diplômées et diplômés en études internationales occupent des postes dans ce secteur pendant leurs études ou à la fin de celles-ci. Le secteur de la politique est un vaste domaine, qui englobe de nombreux aspects de la gouvernance, de la législation, de la diplomatie, de la gestion publique et de la participation citoyenne.
Par leur compréhension des enjeux mondiaux, leur capacité d’analyse et leurs habiletés en communication interculturelle, les diplômées et diplômés en études internationales apportent des compétences précieuses dans le domaine politique, en particulier lorsqu'il s'agit de traiter des questions internationales et des relations internationales. Elles et ils peuvent, par exemple, contribuer à l’orientation des décisions politiques ou à la formulation de politiques étrangères. Une formation complémentaire ou une spécialisation telle qu’une maitrise permet l’accès plus rapide à des postes stratégiques.
Le secteur de la sécurité internationale est influencé par les tensions internationales, qu’elles soient liées à l'accès aux ressources, aux migrations ou aux inégalités économiques. Il peut toucher la diplomatie et la coopération internationale, dans la mesure où celles-ci jouent un rôle crucial dans le maintien de la paix. On peut penser aux enjeux tels que les conflits armés, les menaces terroristes, la cybersécurité, la prolifération des armes, les changements climatiques, les mouvements migratoires et la radicalisation, qui soulèvent des questions sur la sécurité nationale et mondiale.
Les professionnelles et professionnels spécialisés en sécurité internationale peuvent jouer un rôle dans la collecte et l’analyse du renseignement, l’élaboration de politiques de sécurité et la prévention des conflits. En plus de leurs compétences analytiques rigoureuses, elles et ils doivent se tenir informés des développements mondiaux et des conflits, et développent ainsi des connaissances géopolitiques essentielles dans ce domaine. Elles et ils doivent être en mesure d’évoluer dans un environnement exigeant et confidentiel. La majorité des personnes diplômées en études internationales dans ce secteur occupent un emploi au sein de la fonction publique. Certains postes requièrent une formation de 2e cycle. Les postes au sein d’organisations vouées à la défense nationale exigent une côte de sécurité et le statut de citoyen ou de résident permanent.
Le secteur du développement international se concentre sur les efforts visant à améliorer les conditions de vie dans les pays en développement, en renforçant les capacités des communautés locales. Il englobe un large éventail de domaines, tels que l'économie, la santé, l'éducation, l'agriculture, l'environnement et les droits de l'homme. Il exige une approche globale, intégrant des perspectives locales, régionales et mondiales, ainsi qu'une collaboration étroite entre les différents acteurs.
Le travail des professionnelles et des professionnels de ce secteur implique donc généralement la gestion de projets, ainsi que la création de partenariats, comme le reflètent leurs titres de poste. Une grande partie de leurs tâches est donc de nature administrative. La majorité des professionnelles et des professionnels de ce secteur travailleront pour des organisations non gouvernementales sans but lucratif (ONG). Pour les finissantes et finissants en études internationales, il est possible de commencer sa carrière dans un emploi de soutien administratif, et par la suite, l’expérience ou une formation complémentaire facilitera la progression dans des postes de chargée ou chargé de projets ou de programmes.
Les résultats du tableau ci-dessous proviennent de l'enquête La Relance à l'université conduite tous les deux ans par le ministère de l'Enseignement supérieur du Québec. Réalisée en 2023, elle vise à faire connaître la situation des personnes titulaires d'un baccalauréat ou d'une maîtrise de la promotion 2021, environ 20 mois après l'obtention de leur diplôme. Étant donné que les résultats ci-dessous concernent l'ensemble des personnes diplômées du Québec, le nom du programme peut varier de celui de l'Université Laval.
Programme | Diplôme | Personnes diplômées visées par l'enquête | Taux de réponse | À la recherche d'un emploi | Aux études | Personnes Inactives | En emploi | En emploi lié à la formation |
Caractéristiques de l'emploi lié à la formation |
||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
À temps plein | Satisfaction de l'emploi | Salaire horaire moyen | |||||||||
N | % | % | % | % | % | % | % | % | $ | ||
Études plurisectorielles |
Baccalauréat |
1240 |
53,1 |
1,8 |
20,5 |
1,7 |
76 |
68,4 |
93,6 |
64,2 |
35,55 |
Maitrise |
148 |
64,9 |
5,2 |
8,3 |
0 |
86,5 |
75,9 |
92,1 |
51,7 |
35,92 |
Statistiques salariales et autres informations :
Les études de premier cycle en études internationales permettent d'acquérir une formation de base en sciences humaines, une bonne culture générale et une vision d'ensemble des enjeux internationaux. Elles permettent aussi de vous procurer des connaissances utiles en matière de relations internationales et interculturelles, et d’approfondir vos compétences linguistiques. Le cheminement en études internationales est variable d’une personne à l’autre, grâce au vaste choix de cours offert; cela vous permet de façonner votre parcours selon vos sujets d'intérêt. Le défi est d'identifier clairement, le plus tôt possible, le type de fonction et de milieu de travail convoités pour bien orienter votre parcours universitaire, et pour acquérir de l’expérience pratique par le biais de stages, d'emplois, de projets de mobilité internationale, d'initiation à l’aide humanitaire, d’implications ou d’activités parascolaires.
Étant donné que les possibilités d’emploi dans les secteurs listés ci-dessus sont également accessibles aux personnes diplômées d’autres programmes, il s'avère primordial de vous démarquer en identifiant vos forces et en vous créant un profil distinct. Un choix stratégique de cours à option vous préparera aux études supérieures ou à un emploi dans le domaine visé. Si vous souhaitez intégrer le marché du travail au terme de votre baccalauréat, étant donné que les études internationales sont vastes et souvent peu connues des employeurs, il vous sera essentiel de promouvoir vos compétences auprès de ces derniers.
Les finissantes et finissants en études internationales ont accès à des employeurs diversifiés; certains de ces employeurs sont spécialisés dans des initiatives visant explicitement l'international, alors que d’autres n'orientent qu'une seule partie de leurs activités vers l’international. Les personnes diplômées ont le choix d'occuper des postes au sein d’organismes parapublics, d’organisations non gouvernementales, d’entreprises privées ou encore à la fonction publique. Les campagnes annuelles de recrutement fédérale et provinciale sont d’ailleurs des sources importantes de débouchés, ainsi que les différents programmes destinés aux finissantes et aux finissants.
Même si plusieurs postes impliquent des déplacements et des séjours à l’extérieur du Québec et du Canada, le travail à l’international a beaucoup évolué ces dernières années grâce aux nouvelles technologies, et il est maintenant pratique courante d’œuvrer dans le domaine tout en demeurant à un endroit spécifique. En effet, de plus en plus de personnes traitent de dossiers liés à des questions internationales depuis leur pays de résidence : négociations avec des entreprises étrangères, aide à l’embauche de travailleuses ou de travailleurs issus de l’immigration, etc.
Cependant, plusieurs organisations (fonction publique canadienne, grandes institutions internationales), spécialisées dans l’intervention à l’international, sont situées en dehors de la région de Québec ou même de la province. La mobilité géographique augmente ainsi vos possibilités de trouver un emploi dans ce domaine.
Pour accéder à une carrière à teneur internationale, il est important de réaliser un ou des séjours à l’étranger afin de développer vos compétences interculturelles et linguistiques, voire pour développer votre connaissance d’une région en particulier. Pour préparer un projet de stage, d’emploi ou d'immersion à l’international, consultez la section Expérience à l’international dans notre site Internet, qui comprend plusieurs ressources utiles; dont les sites GoinGlobal et MyWorldAbroad, ainsi qu’une liste d’organisations en coopération et développement international.
Très nombreux, les emplois de soutien administratif (ex. : adjointe ou adjoint administratif) ou de service à la clientèle (ex. : représentante ou représentant des ventes) dans une organisation orientée vers l’international peuvent constituer des postes d’entrée sur le marché du travail; dans le secteur du tourisme, de l’import/export ou de la mobilité internationale, par exemple. Par la suite, l’expérience ou une spécialisation, avec l’obtention d’une maitrise ou par le biais de formations complémentaires dans un secteur précis, vous permettra d’accéder à des postes plus stratégiques. Concernant la maitrise, il est démontré que 40 % des étudiantes et étudiants la choisissent pour poursuivre leurs études (enquête La Relance UL, 2019). De plus, selon les données du Bureau d’études et de planification institutionnelle (BPEI), 60 % des 522 diplômées et diplômés des cohortes de 2012-2013 à 2021-2022 en études internationales ont poursuivi leurs études à l’Université Laval. D’après l’enquête récente du BPEI, les choix d’études complémentaires sont aussi variés que les domaines décrits précédemment, et sont principalement les suivants : relations ou affaires internationales, développement international et aide humanitaire, gestion (sciences de l’administration), affaires publiques, politique, relation d’aide et langues (traduction, révision, enseignement).
Sources d’information
Les informations et conseils issus de cette analyse du marché sont basés sur les résultats d’enquêtes et de recherches sur des sites d’information sur les professions, sur des offres d’emploi et sur des profils LinkedIn des diplômées et diplômés. Cette analyse ne se veut pas un portrait exhaustif.
Mise à jour : lundi 28 octobre 2024