Les titres de postes pour un détenteur d’une maitrise sont souvent les mêmes que pour un détenteur d’un baccalauréat. Pour un même titre de poste, un employeur peut exiger un baccalauréat, un autre employeur une maitrise et, pour un autre, la maitrise sera un atout. Cela devient donc difficile de déterminer des appellations (titres de postes) qui s’adressent uniquement à un détenteur d’un baccalauréat versus au détenteur d’une maitrise. Toutefois, lorsqu’une offre d’emploi s’adresse uniquement aux diplômés de maîtrise, les responsabilités sont plus élevées, les composantes mathématiques sont plus présentes et les perspectives de promotion sont plus grandes.
Un diplôme de 2e cycle favorise donc l'accès à des postes de niveau supérieur ou spécialisés. Si vous souhaitez encadrer une équipe ou mener des mandats d'envergure, approfondir vos connaissances en poursuivant vos études peut être profitale. La profession en emploi, qu'elle soit horizontale ou verticale, peut être plus rapide avec un diplôme de 2e cycle. Le salaire et les responsabilités peuvent également être plus élevés à court et à long terme. Naturellement, tout dépendra du type d'entreprise et d'industrie. Pour les postes en gestion, il faut toutefois compter quelques années d'expérience, même si vous possédez un diplôme de 2e cycle.
Finance d’entreprise/corporative
Finance des marchés (avoir débuté la formation CFA un atout)
Ingénierie financière (2e cycle)
Sources : Département de finance et Service du développement professionnel
En finance d’entreprise
En finance des marchés (avoir débuté la formation CFA un atout)
En ingénierie financière
Source : d'après FSA ULaval et les données du Service du développement professionnel
Pour acquérir ou parfaire une compétence recherchée par les employeurs, consultez le site du Service du développement professionnel - Formation continue. En inscrivant une compétence, vous obtiendrez la liste de toutes les formations associées, par exemple : gestion de projet, communication, etc.
Cette section est réservée aux étudiants et aux diplômés.
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Perspectives pour les professions d'analyste financier et d'analyste en placements (code CNP 1112)
Selon Emploi-Québec (2015-2019), les perspectives d'emploi pour ces professions sont favorables.
Selon le site du gouvernement du Canada, les perspectives d'emploi dans cette profession sont bonnes. Le nombre d'analystes financiers et d'analystes en placements devrait augmenter fortement au cours des prochaines années. Par contre, le taux prévu de retraite dans cette profession est nettement moins élevé que pour l'ensemble des professions. La multiplication des véhicules disponibles et la grande diversité des sources d'information financière encouragent les investisseurs institutionnels, les entreprises et, dans une moindre mesure les investisseurs privés à rechercher des conseils de professionnels experts dans l'analyse financière.
Pour accéder à cette profession, il faut habituellement être titulaire d'un diplôme d'études universitaires en commerce, en administration des affaires ou en économie, et avoir reçu une formation en cours d'emploi. La maîtrise spécialisée en finance constitue un atout.
Le titre d'analyste financier n'est pas protégé. Seul l'est le titre de « Chartered Financial Analyst » (CFA) que l'on obtient après avoir suivi une formation très poussée au « Chartered Financial Analysts Institute ». Le titre de CFA n'est pas obligatoire, mais il peut être exigé par certains employeurs.
Perspectives pour les professions d'agents en valeurs, en placements et de négociateurs de valeurs (code CNP 1113)
Les agents en valeurs et les agents en placements achètent et vendent des actions, des obligatoires, des bons du Trésor, des fonds communs de placement et d'autres valeurs pour des investisseurs, des gestionnaires de caisses de retraite, des banques, des sociétés de fiducie, des compagnies d'assurances et d'autres établissements. Les négociateurs en valeurs achètent et vendent des actions, des obligatoires, des biens, des devises étrangères et d'autres valeurs à la bourse au nom des agents en placements. Ils travaillent dans des compagnies de placements, des firmes de courtage, à la bourse et dans d'autres établissements dans le secteur des valeurs mobilières.
Selon le site du gouvernement du Canada, les perspectives sont acceptables.
Le nombre d'agents en valeurs, agents en placements et négociateurs en valeurs a augmenté fortement au cours des années 1990, avant de diminuer quelque peu par après. La multiplication des véhicules financiers, le vieillissement de la population et la hausse des placements boursiers expliquent en grande partie la croissance observée au cours des années 1990. Toutefois, la plus grande disponibilité de l'information, l'informatisation des opérations, la possibilité d'effectuer les transactions par Internet et le changement de vocation de la Bourse de Montréal pourraient expliquer la baisse subséquente. Comme la plupart des effets négatifs de ces facteurs semblent derrière nous, on prévoit que le nombre d'agents en valeurs, agents en placements et négociateurs en valeurs cessera de diminuer et augmentera légèrement au cours des prochaines années.
Pour accéder à cette profession, il faut habituellement un diplôme d'études universitaires ou collégiales en économie ou en affaires. Une bonne expérience en placements ou dans la vente peut suppléer à la formation postsecondaire.
La réussite d'un cours en commerce des valeurs mobilières donné par l'Institut des valeurs mobilières du Canada, par correspondance, est obligatoire pour devenir courtier de plein exercice. On doit aussi obtenir un permis d'exercer de l'Autorité des marchés financiers (anciennement de la Commission des valeurs mobilières du Québec). Les courtiers à escompte en épargne collective, en contrats d'investissement et en plans de bourses d'études doivent obtenir un certificat de l'Autorité des marchés financiers.
Pour devenir « fellow » de l'Institut des valeurs mobilières du Canada, il faut suivre un cours supérieur sur le financement des investissements au Canada. Les agents qui se spécialisent dans la vente de fonds mutuels doivent réussir un cours d'une durée de quelques semaines sur les fonds d'investissements.
La Bourse de Montréal offre de nombreux cours de perfectionnement, notamment sur les produits dérivés.
Consultez aussi les perspectives d'emploi des autres professions apparentées :
En grande majorité, on retrouve les bacheliers en finance au sein des banques, des compagnies d’assurance et des entreprises privées. Autant au 1er qu’au 2e cycle, participer au cours de sa formation à des activités parascolaires en lien avec la finance, développer des habiletés pratiques dans ce domaine, en plus d’être bilingue, permet d’accéder plus facilement à certains postes prestigieux. On remarque également qu’il y a une plus grande demande pour des diplômés des cycles supérieurs lorsque les emplois exigent de grandes compétences en analyse financière, en programmation ou en modélisation de données, ainsi que pour les emplois en finance de marchés interagissant avec la bourse. Dans ces secteurs, les résultats scolaires sont très importants et la grande majorité des employeurs vont exiger le relevé de notes et parfois même des recommandations de professeurs. On peut donc confirmer que, pour certains types d’emplois, la maîtrise constitue un atout important. Le titre CFA, sans être une nécessité, représente également un avantage considérable.
Il est pertinent d’apporter certaines précisions concernant les postes à la maîtrise rattachés aux marchés boursiers. Dans cette industrie, on utilise souvent le vocabulaire suivant : « front office, middle office, back office » où les compétences exigées diffèrent. Le « front office » requiert des compétences en vente alors que le « back office » requiert des compétences en analyse et en modélisation. Il faut aussi tenir compte du lieu géographique des différentes salles des marchés des institutions financières canadiennes. Comme les sièges sociaux sont principalement à Toronto, les emplois se retrouvent dans cette région; les habiletés linguistiques sont donc primordiales. Étant donné que les mathématiques sont de plus en plus présentes dans les postes analytiques de haut niveau, les exigences en programmation sont primordiales. Finalement, compte tenu du nombre important de diplômés formés aux cycles supérieurs en finance et en ingénierie financière au Québec et le peu de postes ouverts dans le domaine des marchés boursiers fort convoité par ces diplômés désirant travailler dans l'industrie des services financiers au Québec, au Canada et à travers le monde, les plus performants auront de meilleures chances.
Pour terminer, les étudiants qui s'impliquent au sein des diverses associations étudiantes, au sein du club de simulation boursière, qui participent à des compétitions interuniversitaires ou qui font des stages sont très prisés des employeurs.
Karine Boudreau et René Beaulieu
Selon l’enquête La Relance du ministère de l'Enseignement supérieur, les diplômés de 2013 du baccalauréat en sciences de l’administration, spécialisation Opérations bancaires et finance connaissaient la situation suivante en 2015 (taux de réponse : 47 %) :
En emploi : 73,7 %
N.B. : Il n'y a aucune donnée pour les dipllômés de 2015 (situation de 2017), car le taux de réponse est insuffisant.
Selon l’enquête La Relance du ministère de l'Enseignement supérieur, les diplômés de 2015 de la maîtrise en sciences de l’administration, spécialisation Opérations bancaires et finance de 2017 connaissaient la situation suivante (taux de réponse : 57,9 %) :
En emploi : 90,2 %
Selon l’enquête La Relance du ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, les diplômés de 2013 du baccalauréat en sciences de l’administration, spécialisation en opérations bancaires et finance connaissaient la situation suivante en 2015 : un salaire hebdomadaire brut moyen de 1075 $. Il n'y a pas de donnée en opérations bancaires et finance pour les diplômés de 2015 (situation de 2017), car le taux de réponse est insuffisant.
Selon l’enquête La Relance du ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, les diplômés de 2015 de la maîtrise en sciences de l’administration, spécialisation en opérations bancaires et finance connaissaient la situation suivante en 2017 : un salaire hebdomadaire brut moyen de 1548 $.
Selon Repères (2017), le salaire annuel minimum moyen pour les cambistes et les représentants en valeurs mobilières se situait entre 33 000 $ et 37 999 $ alors que le salaire maximum moyen se situait entre 75 000 $ et 84 999 $. Le salaire annuel minimum moyen des analystes financiers se situait entre 43 000 $ et 47 999 $ alors que le salaire maximum moyen se situait entre 100 000 $ et 124 999 $.
Selon Emploi-Québec, le salaire horaire estimé au Québec entre 2015 et 2017 pour les analystes financiers et les analystes en placements (CNP 1112) était :
Selon Emploi-Québec, le salaire horaire estimé au Québec entre 2015 et 2017 pour les agents en valeurs, en placements et les négociateurs en valeurs (CNP 1113), était :
Finalement, le guide salarial 2018 de Robert Half s'avère un outil précieux. Il présente des données sur les salaires de départ moyens pour une vaste gamme de postes dans les domaines de la comptabilité, de la finance et des services financiers et offre également un survol des tendances en embauche et en gestion.
Les plateformes de comparaison salariale comme Glassdoor et LinkedIn Salary permettent de faire une recherche sur le salaire d'une profession basée sur le salaire de professionnels qui ont partagé cette information. Vous pouvez utiliser différents critères pour préciser votre recherche.
Pour apprivoiser les bases de la négociation salariale, lisez l'article de blogue du Service du développement professionnel : Comment négocier son salaire et ses conditions de travail avec un futur employeur.
Mise à jour : octobre 2020