Portrait du marché en philosophie

Le baccalauréat en philosophie permet d'acquérir une solide formation, tant dans le champ de l'histoire de la philosophie que dans les différentes disciplines du savoir philosophique (éthique, philosophie politique, épistémologie, logique, etc.). Le baccalauréat en philosophie offre aussi l'occasion de découvrir les principaux développements contemporains de la philosophie et de se situer dans les débats de notre époque. 

Offert conjointement par la Faculté de philosophie et la Faculté de sciences sociales, le baccalauréat intégré en philosophie et science politique est rattaché à la Faculté de philosophie. Il permet de plonger au coeur des grands enjeux historiques et contemporains de la philosophie et de la politique. Tous les débats majeurs de nos sociétés, qu'il s'agisse de la démocratie, du multiculturalisme, de la question identitaire ou des droits fondamentaux, font l'objet d'analyse et de réflexion. Ce programme donne accès aux études de 2e cycle en philosophie tout autant qu'en science politique. (Consultez également l'analyse de marché en science politique).

Les étudiants au baccalauréat peuvent poursuivre leur spécialisation à la maîtrise ou au doctorat en philosophie.

Le diplôme d'études supérieures spécialisé en éthique appliquée permet à l'étudiant qui s'intéresse aux défis issus des pratiques professionnelles contemporaines de s'engager de façon responsable dans les débats éthiques d'aujourd'hui. Le programme est rattaché administrativement à la Faculté de théologie et de sciences religieuses, mais est offert conjointement avec la Faculté de philosophie. Le diplôme peut comprendre une concentration en éthique appliquée dans le domaine de la santé et des services sociaux, ou être axé sur un projet personnel, général ou adapté à son domaine (hors concentration).

Plusieurs certificats et microprogrammes sont également offerts.

Source : Faculté de philosophie

Les titres de postes des diplômés de philosophie sur le marché du travail varient considérablement selon les intérêts et les compétences de chaque diplômé. Les titres de postes indiqués ci-dessous sont donc à titre informatif et ne sont pas exhaustifs.

• Professeur / enseignant de philosophie / formateur
• Chercheur / professionnel de recherche
• Agent de recherche et de planification socioéconomique
• Agent de planification, de programmation et de recherche
• Agent de recherche dans le domaine culturel ou en services sociaux
• Agent de mobilisation et de développement
• Agent de liaison / de projets
• Animateur communautaire
• Analyste
• Attaché de presse
• Conseiller en affaires internationales
• Conseiller en évaluation et recherches sociales
• Conseiller en éthique / éthicien
• Coodonnateur de programme
• Chargé de projets
• Conférencier
• Auteur
• Rédacteur / chroniqueur / journaliste

Sources : offres d'emploi du Service du développement professionnel, Faculté de philosophie et gouvernement du Québec

Les fonctions qu’occuperont les diplômés de philosophie sur le marché du travail varieront considérablement selon les intérêts de chaque diplômé et le milieu professionnel dans lequel il s’insérera. De plus, certains diplômés décideront de suivre une formation complémentaire avant de s’insérer sur le marché du travail. Par conséquent, il est difficile d’établir une liste exhaustive des fonctions possibles.

 De manière générale, la nature de la formation en philosophie rend les diplômés de philosophie aptes à remplir plusieurs des fonctions suivantes :

• Enseigner, observer et comprendre des phénomènes avec une vision globale
• Effectuer des collectes de données et des analyses objectives et rigoureuses sur divers sujets
• Assimiler beaucoup d’informations complexes
• Observer et comprendre des phénomènes avec une vision globale
• Communiquer de l’information orale et écrite efficacement
• Rédiger des textes nuancés et cohérents dans un langage soutenu ou vulgarisé
• Structurer les étapes d’un projet de manière logique et efficace
• Participer à des activités d’information et de sensibilisation sur différents sujets
• Saisir, soulever et expliquer les enjeux éthiques, sociaux et politiques d’un programme ou d’une situation

Sources : Faculté de philosophie, Service du développement professionnel

Pour acquérir ou parfaire une compétence recherchée par les employeurs, consultez le site du Service du développement professionnel - Formation continue. En inscrivant une compétence, vous obtiendrez la liste de toutes les formations associées, par exemple : gestion de projet, communication, etc.

*Les exigences varient selon les types de postes et d’employeurs. Le mieux est de contacter directement les milieux potentiels afin de connaître leurs exigences d’embauche.

Sources : offres reçues au Service du développement professionnel et Repères.

• Établissements d’enseignement collégial et universitaire
• Centres de recherche
• Fonction publique
• Organismes communautaires
• Organismes de coopération internationale ou à vocation internationale
• Organismes de loisirs
• Médias / Édition
• Musées
• Librairies / Bibliothèques

Sources : offres d'emploi du Service du développement professionnel et Faculté de philosophie

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• Bien que le domaine de l'enseignement demeure l'avenue professionnelle la plus populaire auprès des diplômés en philosophie, il existe plusieurs autres débouchés. En fonction de leurs intérêts, les diplômés en philosophie peuvent occuper des emplois dans des domaines connexes, tels que la rédaction, la recherche, l'éthique, les sciences politiques ou l'administration. Par contre, l'accès à ces domaines dépendra de plusieurs facteurs : implications pendant les études, expériences de stage, compétences transversales développées, etc. Il est donc fortement recommandé de faire une réflexion approfondie sur son projet de vie durant son parcours universitaire afin de choisir les bons outils et ainsi atteindre ses objectifs.
• La fonction publique est souvent un secteur convoité par les étudiants en philosophie. Il est alors intéressant de s'inscrire au Programme Emploi Québec (PEQ) et au Programme fédéral d'emploi pour étudiant (PFETE). Ces programmes peuvent permettre à l'étudiant d'obtenir un emploi étudiant ou un stage à temps partiel pendant les sessions d'automne et d'hiver et à temps plein pendant l'été.
• Les activités et les occasions de s'impliquer ne manquent pas en philosophie! Assistez à des conférences, à des séminaires et à des colloques avec des employeurs, chercheurs et conférenciers dans votre domaine. Envisagez aussi de vous impliquer dans un groupe ou un club étudiant correspondant à vos intérêts (ex. : médias alternatifs, littérature, cinéma, politique, etc.). Plusieurs activités sont organisées annuellement par des groupes d'étudiants et par votre faculté. Toutes ces activités vous permettront de bâtir votre réseau de contacts, d'alimenter vos réflexions et de développer plusieurs connaissances.
• Face aux employeurs, l’étudiant doit s’attendre à devoir vulgariser sa formation en philosophie et mettre de l’avant les compétences qu’il a développées, car les employeurs méconnaissent cette formation. Pour vous aider à présenter vos acquis, n'hésitez pas à prendre rendez-vous avec votre conseiller en emploi du Service du développement professionnel.
• Les stages et les expériences pratiques demeurent la porte d’entrée par excellence dans une organisation, c’est pourquoi il est avantageux pour les étudiants de faire des démarches actives durant leurs études pour trouver un milieu de stage ou d'implication (enseignement au collégial, intervention communautaire, recherche, médias, etc.).
• Une formation complémentaire peut faciliter, dans certains cas, l’insertion professionnelle du diplômé. Selon ses intérêts, il est possible d’envisager des études dans les domaines suivants :
  • - communication, rédaction et journalisme
  • - relations internationales
  • - sciences sociales et politiques
  • - enseignement
  • - administration
  • - éthique
  • - environnement
• Pour savoir par où commencer et bien planifier votre parcours, venez me rencontrer dès votre première année d'études. Nous pourrons explorer l'ensemble les possibilités qui s'offrent à vous.

Annie Rémillard, conseillère en emploi

Selon l'enquête La Relance à l'université du ministère de l'Enseignement supérieur, les diplômés de 2017 d'un baccalauréat en philosophie de l'Université Laval connaissaient la situation suivante en janvier 2019 (22 personnes visées par l'enquête; 16 répondants) :

• En emploi : 31,3 %
• À temps plein : 100 %
• Aux études : 56,3 %
• À la recherche d’un emploi : 6,3 %

Selon l'enquête La Relance à l'université du ministère de l'Enseignement supérieur, les diplômés de 2017 de la maîtrise en philosophie, pour l'ensemble du Québec, connaissaient la situation suivante en janvier 2019 (64 personnes visées par l'enquête; 46 répondants :

• En emploi : 41,3 %
• À temps plein : 66,7 %
• Aux études : 47,8 %
• À la recherche d’un emploi : 2,2 %

Selon l'enquête La Relance de 2015 du ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur :

• Les diplômés du Québec d'un baccalauréat en philosophie de 2013 touchaient un salaire hebdomadaire brut moyen de 716 $ en 2015.
• Les diplômés du Québec d'une maîtrise en philosophie de l’Université Laval de 2013 touchaient un salaire hebdomadaire brut moyen de 1039 $ en 2015.

• En 2016, le revenu minimum moyen d’emploi des professeurs de philosophie à l'université se situait entre 38 000 $ et 42 999 $, alors que le revenu maximum moyen se situait entre 125 000 $ et 400 000 $ (Repères).
• En 2017, le revenu minimum moyen d’emploi des enseignants d'enseignement général au collégial se situait entre 38 000 $ et 42 999 $, alors que le revenu maximum moyen se situait entre 75 000 $ et 84 999 $ (Repères).

Les critères d’admissibilité à une profession varient selon les types de postes et d’employeurs. Le mieux est de contacter directement les milieux potentiels afin de connaître leurs critères d’embauche.

Enseignement préuniversitaire : Pour enseigner en formation préuniversitaire dans un cégep, il faut habituellement être titulaire d'un baccalauréat dans la discipline d'enseignement. Une maîtrise et/ou un doctorat dans la discipline d'enseignement peut également être exigé. La réussite d'une formation en pédagogie représente souvent un atout.

Sources : le site du gouvernement du Canada et Service du développement professionnel