Portrait du marché en criminologie

Aperçu du marché

Le marché de l'emploi pour les criminologues a connu une croissance significative ces dernières années. Avec une préoccupation accrue concernant la sécurité et la criminalité dans la société, il y a une demande croissante pour des professionnelles et professionnels formés en criminologie. 

D'ailleurs, le baccalauréat en criminologie forme des spécialistes de la déviance criminalisée et des pratiques sociales qui s'y rapportent. La personne diplômée développe ses connaissances sur divers phénomènes criminels tout en ayant une formation pratique dans le domaine de l'intervention. Avec ce diplôme, vous pouvez accéder à différents postes et travailler avec diverses clientèles. Par exemple, vous pourriez travailler comme criminologue, agente ou agent de probation et de libération conditionnelle, conseillère ou conseiller en dépendance, agente ou agent de relations humaines ou encore comme intervenante ou intervenant auprès de populations variées. 

La réussite du baccalauréat en criminologie donne accès au titre réservé de criminologue (crim), délivré par l'Ordre professionnel des criminologues du Québec (OPCQ). Cependant, il est important de noter que ce ne sont pas tous les milieux qui exigeront le permis de pratique de l'Ordre professionnel.

La profession de criminologue est fondamentalement axée sur l'humain et la relation d'aide. Elle se situe dans un croisement du monde des lois ou de la justice, de la psychologie, ainsi que de la sociologie criminelle. Elle se distingue par une pratique axée sur la compréhension de la criminalité, ainsi que sur la prévention et l'intervention auprès des personnes ayant commis des actes criminels. Elle s'attarde également aux réactions de la société face au crime. 

Si vous souhaitez poursuivre une carrière dans l'analyse, la recherche, l'enseignement ou la gestion, il est recommandé de poursuivre des études supérieures en criminologie. Cela peut vous procurer des opportunités de travail en milieu universitaire ou dans des centres de recherche, ainsi qu'une ouverture pour des postes de responsabilité au sein d'organismes communautaires ou dans la fonction publique. Pour en savoir plus, consultez le site des études en criminologie aux 2e et 3e cycles. 

Secteurs du marché

Enseignement postsecondaire

Au Québec, le système d'enseignement postsecondaire est constitué de deux types d'établissements : les collèges d'enseignement général et professionnel (cégeps) et les universités. Peu importe votre discipline, découvrez les possibilités qui s'offrent à vous si vous souhaitez enseigner celle-ci.

Pour enseigner au cégep, il faut posséder un diplôme d’études collégiales ou universitaires, ou encore détenir des compétences marquées dans son domaine d’expertise. Certains employeurs exigent une maîtrise ou une certification. À l’Université Laval, vous pouvez opter pour le D.E.S.S. en enseignement collégial ou la maîtrise en enseignement collégial. Bien que non obligatoire pour enseigner au cégep, la réussite de ces programmes constitue un atout indéniable pour obtenir un emploi d’enseignant. Les personnes qui enseignent des métiers comportant des cours de niveau collégial doivent réussir une formation et avoir un certificat de qualification. Consultez les différentes voies d'accès pour enseigner à la formation professionnelle.

 Un doctorat dans la discipline est généralement exigé pour les postes de professeures et professeurs d’université. Une expertise dans le domaine (recherche, publications, travail, etc.) et de l’expérience en enseignement sont généralement demandées également. Il est toutefois possible de s’initier à l’enseignement universitaire avant les études au troisième cycle. Plusieurs personnes étudiantes de 1er, de 2e ou de 3e cycle occupent des emplois d’auxiliaire d’enseignement. À ce titre, elles doivent assister le personnel enseignant dans les diverses tâches requises pour la préparation et la présentation des cours, ainsi que pour l’évaluation des apprentissages. L’auxiliaire d’enseignement peut également se voir confier une tâche d’enseignement, sous la responsabilité d’une ou d'un membre du corps professoral. 

Exemples de postes

  • Professeure ou professeur au collégial
  • Chargée ou chargé de cours
  • Professeure ou professeur d’université
  • Professeure adjointe ou professeur adjoint (université)
  • Professeure agrégée ou professeur agrégé (université)
  • Professeure ou professeur titulaire (université)

Exemples de tâches

  • Préparer et livrer des cours en utilisant diverses méthodes (exposés, discussions, vidéos, démonstrations, ateliers, etc.)
  • Évaluer, au moyen de travaux et d’examens, les acquis et les progrès des étudiantes et des étudiants
  • Participer à l’organisation d’activités parascolaires et à celle d’activités relatives à la vie du département (élaboration de cours, gestion des budgets ou sélection du personnel, etc.)
  • Siéger sur divers comités
  • Réaliser des travaux de recherche liés à son expertise
  • Superviser les projets de recherche des étudiantes et étudiants

Principales exigences

  • Excellentes habiletés communicationnelles
  • Excellentes habiletés relationnelles
  • Leadership
  • Sens des responsabilités
  • Sens de l’organisation
  • Ouverture d’esprit
  • Littératie numérique et compétences technologiques
  • Bonne maîtrise de l’anglais
  • Capacité à vulgariser
  • Maîtrise du français parlé et écrit
  • Capacité à surveiller

Principaux employeurs

  • Universités
  • Cégeps
  • Centres de formation professionnelle
  • Commissions scolaires
Entrepreneuriat

Si certains domaines d’études (informatique, traduction, graphisme, journalisme, etc.) sont plus propices pour travailler à son compte, toute personne ayant la fibre entrepreneuriale peut toutefois décider de se lancer, avec ou sans formation, en entrepreneuriat. C’est surtout la « fibre entrepreneuriale » qui fait foi de diplôme ici.

Si la plupart des entrepreneuses ou entrepreneurs n’ont pas de formation en entrepreneuriat, plusieurs cours, programmes ou activités de perfectionnement peuvent être suivis pour acquérir des connaissances utiles au fonctionnement d’une organisation, que ce soit en gestion, en comptabilité, en droit, etc. Consultez la page Entrepreneuriat et pige de notre site.

Comme ces personnes créent leur propre emploi, on ne parlera pas d’exigences dans ce secteur, mais de caractéristiques propres aux entrepreneuses et entrepreneurs.

Exemples de postes

  • Travailleuse ou travailleur autonome
  • Pigiste
  • Entrepreneuse ou entrepreneur
  • Franchisée ou franchisé
  • Cheffe ou chef d’entreprise
  • Consultante ou consultant

Exemples de tâches

  • Offrir ses services, son expertise ou ses produits à la clientèle
  • Opérer une entreprise ou gérer une franchise
  • Accomplir diverses tâches en lien avec son champ d’expertise

Principales exigences

  • Passion pour un projet ou pour une cause
  • Le goût de créer
  • Tolérance au risque
  • Persévérance
  • Habileté à prévoir et à résoudre les problèmes
  • Confiance en soi
  • Facilité à communiquer
  • Capacité d’adaptation
Relation d'aide

La personne en relation d'aide joue un rôle essentiel en offrant un accompagnement psychologique à des individus en situation de détresse ou cherchant du soutien. Son objectif est les aider à surmonter leurs difficultés et à s'épanouir dans leur vie quotidienne. Les professionnelles et professionnels de la relation d'aide utilisent diverses approches, compétences et techniques pour accompagner leurs clientèles vers un meilleur bien-être émotionnel et un fonctionnement optimal dans leur vie quotidienne.

Ce domaine offre de nombreuses opportunités de carrière en fonction des études universitaires (baccalauréat, maîtrise ou doctorat) entreprises dans le domaine de la relation d'aide. En conséquence, il est possible de travailler auprès d'une clientèle variée qui rencontre diverses problématiques en choisissant des domaines d'intervention correspondant à ses propres intérêts.

Exemples de postes

  • Criminologue
  • Agente ou agent de probation et de libération conditionnelle
  • Intervenante ou intervenant
  • Agente ou agent de relations humaines - profil criminologue
  • Conseillère ou conseiller en toxicomanie
  • Agente ou agent de planification, de programmation et de recherche
  • Organisatrice ou organisateur communautaire
Recherche et développement

Peu importe votre expertise, si vous envisagez une carrière en recherche, différentes possibilités s’offrent à vous. Les milieux de travail sont multiples, que ce soit en laboratoire ou sur le terrain. En effet, si l’on pense tout de suite aux établissements universitaires ou aux centres de recherche hospitaliers, on trouve aussi des chercheuses ou chercheurs en industrie, dans des centres d’intervention, dans les milieux naturels ou au gouvernement, dans des centres de recherche publics, parapublics et privés (dont les centres d’innovation des cégeps et des collèges du Québec), dans des entreprises de recherche et de développement ou de haute technologie, dans des sociétés de consultantes et de consultants, dans des organismes internationaux, etc. Il n’est pas rare, non plus, qu’une chercheuse ou un chercheur démarre une entreprise.  

Il est possible de s’initier à la recherche avant des études de troisième cycle. Certains programmes de premier cycle offrent des cours permettant d’acquérir ce type d’expérience. Ces cours peuvent s’intituler Stage, Stage de recherche, Initiation à la recherche, Projet de recherche, etc. De plus, plusieurs personnes étudiantes de 1er, 2e ou 3e cycle occupent des emplois d’auxiliaire de recherche. À ce titre, elles doivent assister une équipe de recherche, une professeure ou un professeur, ou encore une autre personne qui reçoit des subventions ou des contrats de recherche dans ses différentes tâches relatives à la recherche. Les auxiliaires travaillent généralement à temps partiel pendant leurs études.

Le diplôme exigé, du baccalauréat avec expérience au post-doctorat, varie avec le type d'emploi et le milieu.

Exemples de postes

  • Analyste
  • Spécialiste en développement de produits
  • Agente ou agent de recherche
  • Agente ou agent de transfert de technologie
  • Chercheuse ou chercheur
  • Conseillère ou conseiller en développement de la recherche
  • Conseillère ou conseiller en valorisation de la recherche et en transfert technologique
  • Professionnelle ou professionnel de recherche
  • Responsable de travaux pratiques et de recherche
  • Scientifique
  • Spécialiste | ingénieur(e) | scientifique R&D

Exemples de tâches

  • Collecter, analyser et interpréter des données
  • Administrer des tests et réaliser des entrevues
  • Planifier et préparer des recherches documentaires; effectuer des recherches bibliographiques, des revues de littérature
  • Développer et mettre à jour des documents tels que des protocoles, des rapports de tests, des instructions de travail, etc.
  • Assister la chercheuse ou le chercheur responsable, et les étudiantes et étudiants
  • Développer un réseau et établir des partenariats
  • Coordonner des projets et assurer leur suivi (échéancier, ressources humaines, financières et matérielles, etc.)
  • Contribuer à l’amélioration de produits existants et participer à l’élaboration de tests
  • Vérifier des prototypes ou évaluer en laboratoire certains matériaux ou produits
  • Évaluer et résoudre des problèmes de fonctionnement ou autre; recommander des solutions, les implanter et documenter les corrections
  • Vulgariser des informations et des résultats de recherche
  • Rédiger des demandes de subvention et des rapports de recherche; valoriser la diffusion des résultats

Principales exigences

  • Bonne maîtrise de l’anglais
  • Curiosité
  • Rigueur
  • Facilité à travailler en équipe
  • Autonomie
  • Capacité d’analyse
  • Habiletés communicationnelles
  • Créativité
  • Jugement
  • Sens de l’organisation
  • Orienté vers les résultats
  • Capacité d’adaptation

Principaux employeurs

  • Centres de recherche
  • Centres d’innovation des cégeps et des collèges
  • Entreprises de R&D et de haute technologie
  • Établissements universitaires
  • Fonction publique
  • Organismes internationaux
  • Sociétés de consultantes ou de consultants
Gestion de projet

Les postes en gestion de projet, auparavant réservés aux TI, à la construction ou au génie, se retrouvent maintenant dans tous les domaines d’activité. À l'époque où le changement est constant dans les organisations et où le temps est compté, toute entreprise a besoin de se munir de bonnes stratégies, de réflexion et de planification pour mener à bien ses projets.  

La fonction publique recherche de plus en plus des profils en gestion de projet. À cet effet, des études de 2e cycle peuvent être requises au gouvernement. Le milieu communautaire fonctionne également beaucoup par projet et les possibilités y sont multiples. 

Une formation créditée ou non en gestion de projet, complémentaire à votre formation initiale, peut être un atout utile qui vous permettra d’acquérir des techniques, des méthodes et des outils pour faire de vos projets des réussites! Si vous optez pour une certification, sachez que CAPM (www.pmi.org) s’adresse aux étudiantes et étudiants sans expérience, alors que PMP s’adresse aux professionnelles et professionnels avec expérience en gestion de projet. Cette dernière certification est généralement exigée pour les postes séniors. La connaissance de MS Project est un atout considérable. 

Naturellement, il est possible de gérer des projets dans le cadre d’un emploi, sans que ce soit mentionné dans le titre du poste.  

Exemples de postes

  • Chargée ou chargé de projet
  • Cheffe ou chef de projet
  • Responsable de projet
  • Gestionnaire de projet
  • Coordonnatrice ou coordonnateur
  • Contrôleuse ou contrôleur de projets (PCO – Project Control Officer) (expérience requise)

Exemples de tâches

  • Définir les objectifs d’un projet
  • Planifier les différentes étapes et la liste des tâches en lien avec le projet
  • Déterminer la durée et les contraintes
  • Établir des échéanciers
  • Gérer les priorités, les imprévus, les risques
  • Attribuer les ressources, diriger et motiver l’équipe d’exécution du projet
  • Exécuter, contrôler, surveiller, évaluer
  • Planifier et assurer le suivi du projet
  • Clôturer le projet

Principales exigences

  • MS Project
  • Certification CAPM ou PMP
  • Agilité
  • Habiletés communicationnelles
  • Capacité d’adaptation
  • Négociation
  • Habiletés relationnelles
  • Leadership
  • Travail d’équipe
  • Orienté vers les résultats
  • Sens de l’organisation

Principaux employeurs

  • Toute organisation
Analyse

L'analyste en criminologie est une professionnelle spécialisée ou un professionnel spécialisé dans l'analyse de données liées à la criminalité, afin de fournir des informations cruciales pour la prévention, la résolution d'enquêtes et l'élaboration de politiques de sécurité. Ses principales responsabilités comprennent, entre autres, la collecte, l'organisation et l'analyse de données variées, la création de profils criminels, l'utilisation de technologies avancées, ainsi que la communication claire des résultats. De plus, l'analyste en criminologie contribue à la compréhension des tendances criminelles, à la prévention des crimes et à l'amélioration des stratégies de sécurité.

En analyse, la ou le criminologue effectue également des travaux de recherche liés à la délinquance et à la victimisation, mais aussi à l’efficacité de diverses interventions et mesures implantées par une panoplie d’organismes. Elle ou il maintient une veille relative à des phénomènes criminels et en dégage les tendances actuelles et futures.

Dans ce secteur, la personne analyse également des comportements, des tendances et des schémas criminels. Elle joue un rôle essentiel dans la compréhension, la prévention et la résolution des activités criminelles en utilisant des compétences analytiques, des technologies avancées et une connaissance approfondie du comportement criminel.

En résumé, l’individu titulaire d’une maîtrise en criminologie peut occuper divers postes d’analyste. Les tâches spécifiques peuvent varier en fonction du contexte de travail, de l'organisation et du domaine de spécialisation.

Exemples de postes

  • Analyste en renseignements criminels
  • Analyste, coordonnatrice ou coordonnateur de programmes (prévention de la criminalité, aide aux victimes d'actes criminels, surveillance dans la communauté)
  • Analyste dans un service de police
  • Analyste des politiques correctionnelles en matière d'autochtonie
  • Analyste en gestion des données criminelles sur le vol et la fraude
  • Analyste enquêtrice ou analyste enquêteur
  • Analyste de la gestion des menaces
  • Analyste chercheuse ou analyste chercheur

Exemples de tâches

  • Apporter un soutien à la planification, à la réalisation et à la rédaction d'études scientifiques
  • Conseiller divers intervenants sur le phénomène criminel, la victimisation, les victimes et les réponses sociales, judiciaires et pénales au crime
  • Élaborer, mettre en œuvre et évaluer des programmes de lutte contre la criminalité, de prévention du crime et des mesures correctionnelles et pénales efficaces
  • Analyser des renseignements afin de ressortir les éléments essentiels ou d'intérêt
  • Structurer des informations provenant de plusieurs sources afin de déterminer les relations, les similitudes ou les contradictions entre les différents éléments
  • Formuler des recommandations pour améliorer l’efficacité des programmes
  • Maintenir une veille relativement à des phénomènes criminels et en dégagent les tendances actuelles et futures
  • Effectuer des recherches, des études et des analyses sur la composition et les activités de groupes criminels ainsi que sur certains phénomènes criminels
  • Étudier le comportement criminel et les enjeux associés à la victimisation
  • Élaborer et analyser des politiques pénales
  • Collecter, organiser et gérer des données quantitatives et qualitatives
  • Préparer des rapports et des présentations

Principales exigences

  • Capacité à collecter, organiser et analyser des données complexes
  • Maîtrise des outils informatiques, logiciels de traitement de données et bases de données
  • Aisance à rédiger des informations claires et précises
  • Facilité à communiquer verbalement
  • Capacité à travailler en étroite collaboration
  • Habileté à établir des relations interpersonnelles
  • Compétences en gestion de l'information
  • Objectivité et efficacité
  • Capacité d’adaptation
  • Esprit de synthèse
  • Éthique professionnelle
  • Curiosité intellectuelle

Principaux employeurs

  • Fonction publique du Québec et du Canada
  • Sûreté du Québec
  • Commissaire à la lutte contre la corruption
  • Ministère de la Sécurité publique
  • Établissements de détention
  • Ministère de la Justice
  • Agence des services frontaliers
  • Gendarmerie royale du Canada (GRC)
  • Centre national de prévention du crime
  • Centres de recherche
  • Direction de la protection de la jeunesse
  • Centres jeunesse (centres de réadaptation)
  • Organismes communautaires (groupes d'aide aux personnes détenues, centres d'aide aux victimes d'actes criminels, groupes d'aide pour personnes délinquantes)

Statistiques

Les résultats du tableau ci-dessous proviennent de l'enquête La Relance à l'université conduite tous les deux ans par le ministère de l'Enseignement supérieur du Québec. Réalisée en 2023, elle vise à faire connaître la situation des personnes titulaires d'un baccalauréat ou d'une maîtrise de la promotion 2021, environ 20 mois après l'obtention de leur diplôme. Étant donné que les résultats ci-dessous concernent l'ensemble des personnes diplômées du Québec, le nom du programme peut varier de celui de l'Université Laval.

Programme Diplôme Personnes diplômées visées par l'enquête Taux de réponse À la recherche d'un emploi Aux études Personnes Inactives En emploi En emploi lié à la formation

Caractéristiques de l'emploi lié à la formation

À temps plein Satisfaction de l'emploi Salaire horaire moyen
N % % % % % % % % $

Criminologie

Baccalauréat

316

62,7

1

22,2

3

73,7

77,4

97,3

56,3

29,56

Maitrise

52

59,6

0

6,5

3,2

90,3

85,7

87,5

72,7

38,05

Pour en savoir plus, notamment en ce qui concerne les statistiques de placement et les données salariales :

Constat de votre conseillère ou conseiller en emploi

Les perspectives de placement dans le domaine de la criminologie sont très bonnes, et il y a des développements prometteurs pour les personnes diplômées. D’ailleurs, le programme du baccalauréat en criminologie a été ciblé à l'automne 2021 par le gouvernement provincial dans le cadre de l'Opération main-d’œuvre; à compter de la session d'automne 2022, les personnes étudiantes québécoises inscrites à temps plein dans ce programme peuvent recevoir une bourse Perspective Québec. Cette bourse a été créée afin d'augmenter le nombre de personnes qualifiées dans un secteur identifié par le gouvernement comme étant en pénurie de main-d’œuvre. C’est le cas de l’ensemble des milieux de travail du réseau de la santé et des services sociaux; les besoins en relation d’aide y sont très présents.

Comme les possibilités de carrière en criminologie peuvent être très variées, il ne suffit pas de compter sur l'obtention de votre diplôme pour occuper l'emploi correspondant à vos intérêts. Il vous faut aussi compter sur l'ensemble de votre parcours; vos études, vos caractéristiques personnelles et vos expériences pratiques. Vous pouvez d’ailleurs commencer à acquérir des expériences pertinentes dès votre première année au baccalauréat. Voici quelques idées!

Les différentes expériences que vous pourrez acquérir pendant vos études en criminologie vous permettront de comprendre la réalité de la relation d’aide, de développer des premières approches d’intervention, de préciser votre intérêt pour une clientèle et, même, les types de problématiques susceptibles de vous interpeler.

Ces expériences vous permettront donc de préciser davantage vos intérêts, de déterminer votre choix de stage, la suite de votre parcours universitaire et, par le fait même, vos projets d’avenir. À la suite de votre baccalauréat, vous pourrez choisir d’intégrer le marché ou de poursuivre vers les études supérieures. Explorez toutes les options!

Pour vous aider à planifier votre parcours et en savoir plus, prenez rendez-vous avec votre conseillère en emploi dès votre première année d'études.

Portrait par Caroline Clavet, conseillère en emploi et en développement professionnel

Mise à jour : vendredi 19 juillet 2024