Secteurs du marché
Enseignement postsecondaire
Au Québec, le système d'enseignement postsecondaire est constitué de deux types d'établissements : les collèges d'enseignement général et professionnel (cégeps) et les universités. Peu importe votre discipline, découvrez les possibilités qui s'offrent à vous si vous souhaitez enseigner celle-ci.
Pour enseigner au cégep, il faut posséder un diplôme d’études collégiales ou universitaires, ou encore détenir des compétences marquées dans son domaine d’expertise. Certains employeurs exigent une maîtrise ou une certification. À l’Université Laval, vous pouvez opter pour le D.E.S.S. en enseignement collégial ou la maîtrise en enseignement collégial. Bien que non obligatoire pour enseigner au cégep, la réussite de ces programmes constitue un atout indéniable pour obtenir un emploi d’enseignant. Les personnes qui enseignent des métiers comportant des cours de niveau collégial doivent réussir une formation et avoir un certificat de qualification. Consultez les différentes voies d'accès pour enseigner à la formation professionnelle.
Un doctorat dans la discipline est généralement exigé pour les postes de professeures et professeurs d’université. Une expertise dans le domaine (recherche, publications, travail, etc.) et de l’expérience en enseignement sont généralement demandées également. Il est toutefois possible de s’initier à l’enseignement universitaire avant les études au troisième cycle. Plusieurs personnes étudiantes de 1er, de 2e ou de 3e cycle occupent des emplois d’auxiliaire d’enseignement. À ce titre, elles doivent assister le personnel enseignant dans les diverses tâches requises pour la préparation et la présentation des cours, ainsi que pour l’évaluation des apprentissages. L’auxiliaire d’enseignement peut également se voir confier une tâche d’enseignement, sous la responsabilité d’une ou d'un membre du corps professoral.
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Professeure ou professeur au collégial
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Chargée ou chargé de cours
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Professeure ou professeur d’université
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Professeure adjointe ou professeur adjoint (université)
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Professeure agrégée ou professeur agrégé (université)
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Professeure ou professeur titulaire (université)
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Préparer et livrer des cours en utilisant diverses méthodes (exposés, discussions, vidéos, démonstrations, ateliers, etc.)
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Évaluer, au moyen de travaux et d’examens, les acquis et les progrès des étudiantes et des étudiants
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Participer à l’organisation d’activités parascolaires et à celle d’activités relatives à la vie du département (élaboration de cours, gestion des budgets ou sélection du personnel, etc.)
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Siéger sur divers comités
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Réaliser des travaux de recherche liés à son expertise
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Superviser les projets de recherche des étudiantes et étudiants
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Excellentes habiletés communicationnelles
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Excellentes habiletés relationnelles
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Leadership
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Sens des responsabilités
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Sens de l’organisation
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Ouverture d’esprit
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Littératie numérique et compétences technologiques
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Bonne maîtrise de l’anglais
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Capacité à vulgariser
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Maîtrise du français parlé et écrit
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Capacité à surveiller
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Universités
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Cégeps
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Centres de formation professionnelle
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Commissions scolaires
Entrepreneuriat
Si certains domaines d’études (informatique, traduction, graphisme, journalisme, etc.) sont plus propices pour travailler à son compte, toute personne ayant la fibre entrepreneuriale peut toutefois décider de se lancer, avec ou sans formation, en entrepreneuriat. C’est surtout la « fibre entrepreneuriale » qui fait foi de diplôme ici.
Si la plupart des entrepreneuses ou entrepreneurs n’ont pas de formation en entrepreneuriat, plusieurs cours, programmes ou activités de perfectionnement peuvent être suivis pour acquérir des connaissances utiles au fonctionnement d’une organisation, que ce soit en gestion, en comptabilité, en droit, etc. Consultez la page Entrepreneuriat et pige de notre site.
Comme ces personnes créent leur propre emploi, on ne parlera pas d’exigences dans ce secteur, mais de caractéristiques propres aux entrepreneuses et entrepreneurs.
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Travailleuse ou travailleur autonome
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Pigiste
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Entrepreneuse ou entrepreneur
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Franchisée ou franchisé
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Cheffe ou chef d’entreprise
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Consultante ou consultant
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Offrir ses services, son expertise ou ses produits à la clientèle
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Opérer une entreprise ou gérer une franchise
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Accomplir diverses tâches en lien avec son champ d’expertise
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Passion pour un projet ou pour une cause
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Le goût de créer
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Tolérance au risque
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Persévérance
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Habileté à prévoir et à résoudre les problèmes
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Confiance en soi
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Facilité à communiquer
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Capacité d’adaptation
Relation d'aide
La personne en relation d'aide joue un rôle essentiel en offrant un accompagnement psychologique à des individus en situation de détresse ou cherchant du soutien. Son objectif est les aider à surmonter leurs difficultés et à s'épanouir dans leur vie quotidienne. Les professionnelles et professionnels de la relation d'aide utilisent diverses approches, compétences et techniques pour accompagner leurs clientèles vers un meilleur bien-être émotionnel et un fonctionnement optimal dans leur vie quotidienne.
Ce domaine offre de nombreuses opportunités de carrière en fonction des études universitaires (baccalauréat, maîtrise ou doctorat) entreprises dans le domaine de la relation d'aide. En conséquence, il est possible de travailler auprès d'une clientèle variée qui rencontre diverses problématiques en choisissant des domaines d'intervention correspondant à ses propres intérêts.
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Criminologue
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Agente ou agent de probation et de libération conditionnelle
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Intervenante ou intervenant
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Agente ou agent de relations humaines - profil criminologue
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Conseillère ou conseiller en toxicomanie
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Agente ou agent de planification, de programmation et de recherche
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Organisatrice ou organisateur communautaire
Recherche et développement
Peu importe votre expertise, si vous envisagez une carrière en recherche, différentes possibilités s’offrent à vous. Les milieux de travail sont multiples, que ce soit en laboratoire ou sur le terrain. En effet, si l’on pense tout de suite aux établissements universitaires ou aux centres de recherche hospitaliers, on trouve aussi des chercheuses ou chercheurs en industrie, dans des centres d’intervention, dans les milieux naturels ou au gouvernement, dans des centres de recherche publics, parapublics et privés (dont les centres d’innovation des cégeps et des collèges du Québec), dans des entreprises de recherche et de développement ou de haute technologie, dans des sociétés de consultantes et de consultants, dans des organismes internationaux, etc. Il n’est pas rare, non plus, qu’une chercheuse ou un chercheur démarre une entreprise.
Il est possible de s’initier à la recherche avant des études de troisième cycle. Certains programmes de premier cycle offrent des cours permettant d’acquérir ce type d’expérience. Ces cours peuvent s’intituler Stage, Stage de recherche, Initiation à la recherche, Projet de recherche, etc. De plus, plusieurs personnes étudiantes de 1er, 2e ou 3e cycle occupent des emplois d’auxiliaire de recherche. À ce titre, elles doivent assister une équipe de recherche, une professeure ou un professeur, ou encore une autre personne qui reçoit des subventions ou des contrats de recherche dans ses différentes tâches relatives à la recherche. Les auxiliaires travaillent généralement à temps partiel pendant leurs études.
Le diplôme exigé, du baccalauréat avec expérience au post-doctorat, varie avec le type d'emploi et le milieu.
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Analyste
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Spécialiste en développement de produits
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Agente ou agent de recherche
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Agente ou agent de transfert de technologie
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Chercheuse ou chercheur
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Conseillère ou conseiller en développement de la recherche
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Conseillère ou conseiller en valorisation de la recherche et en transfert technologique
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Professionnelle ou professionnel de recherche
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Responsable de travaux pratiques et de recherche
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Scientifique
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Spécialiste | ingénieur(e) | scientifique R&D
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Collecter, analyser et interpréter des données
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Administrer des tests et réaliser des entrevues
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Planifier et préparer des recherches documentaires; effectuer des recherches bibliographiques, des revues de littérature
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Développer et mettre à jour des documents tels que des protocoles, des rapports de tests, des instructions de travail, etc.
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Assister la chercheuse ou le chercheur responsable, et les étudiantes et étudiants
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Développer un réseau et établir des partenariats
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Coordonner des projets et assurer leur suivi (échéancier, ressources humaines, financières et matérielles, etc.)
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Contribuer à l’amélioration de produits existants et participer à l’élaboration de tests
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Vérifier des prototypes ou évaluer en laboratoire certains matériaux ou produits
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Évaluer et résoudre des problèmes de fonctionnement ou autre; recommander des solutions, les implanter et documenter les corrections
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Vulgariser des informations et des résultats de recherche
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Rédiger des demandes de subvention et des rapports de recherche; valoriser la diffusion des résultats
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Bonne maîtrise de l’anglais
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Curiosité
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Rigueur
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Facilité à travailler en équipe
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Autonomie
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Capacité d’analyse
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Habiletés communicationnelles
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Créativité
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Jugement
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Sens de l’organisation
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Orienté vers les résultats
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Capacité d’adaptation
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Centres de recherche
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Centres d’innovation des cégeps et des collèges
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Entreprises de R&D et de haute technologie
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Établissements universitaires
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Fonction publique
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Organismes internationaux
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Sociétés de consultantes ou de consultants
Gestion de projet
Les postes en gestion de projet, auparavant réservés aux TI, à la construction ou au génie, se retrouvent maintenant dans tous les domaines d’activité. À l'époque où le changement est constant dans les organisations et où le temps est compté, toute entreprise a besoin de se munir de bonnes stratégies, de réflexion et de planification pour mener à bien ses projets.
La fonction publique recherche de plus en plus des profils en gestion de projet. À cet effet, des études de 2e cycle peuvent être requises au gouvernement. Le milieu communautaire fonctionne également beaucoup par projet et les possibilités y sont multiples.
Une formation créditée ou non en gestion de projet, complémentaire à votre formation initiale, peut être un atout utile qui vous permettra d’acquérir des techniques, des méthodes et des outils pour faire de vos projets des réussites! Si vous optez pour une certification, sachez que CAPM (www.pmi.org) s’adresse aux étudiantes et étudiants sans expérience, alors que PMP s’adresse aux professionnelles et professionnels avec expérience en gestion de projet. Cette dernière certification est généralement exigée pour les postes séniors. La connaissance de MS Project est un atout considérable.
Naturellement, il est possible de gérer des projets dans le cadre d’un emploi, sans que ce soit mentionné dans le titre du poste.
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Chargée ou chargé de projet
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Cheffe ou chef de projet
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Responsable de projet
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Gestionnaire de projet
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Coordonnatrice ou coordonnateur
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Contrôleuse ou contrôleur de projets (PCO – Project Control Officer) (expérience requise)
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Définir les objectifs d’un projet
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Planifier les différentes étapes et la liste des tâches en lien avec le projet
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Déterminer la durée et les contraintes
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Établir des échéanciers
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Gérer les priorités, les imprévus, les risques
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Attribuer les ressources, diriger et motiver l’équipe d’exécution du projet
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Exécuter, contrôler, surveiller, évaluer
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Planifier et assurer le suivi du projet
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Clôturer le projet
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MS Project
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Certification CAPM ou PMP
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Agilité
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Habiletés communicationnelles
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Capacité d’adaptation
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Négociation
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Habiletés relationnelles
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Leadership
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Travail d’équipe
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Orienté vers les résultats
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Sens de l’organisation
Analyse
L'analyste en criminologie est une professionnelle spécialisée ou un professionnel spécialisé dans l'analyse de données liées à la criminalité, afin de fournir des informations cruciales pour la prévention, la résolution d'enquêtes et l'élaboration de politiques de sécurité. Ses principales responsabilités comprennent, entre autres, la collecte, l'organisation et l'analyse de données variées, la création de profils criminels, l'utilisation de technologies avancées, ainsi que la communication claire des résultats. De plus, l'analyste en criminologie contribue à la compréhension des tendances criminelles, à la prévention des crimes et à l'amélioration des stratégies de sécurité.
En analyse, la ou le criminologue effectue également des travaux de recherche liés à la délinquance et à la victimisation, mais aussi à l’efficacité de diverses interventions et mesures implantées par une panoplie d’organismes. Elle ou il maintient une veille relative à des phénomènes criminels et en dégage les tendances actuelles et futures.
Dans ce secteur, la personne analyse également des comportements, des tendances et des schémas criminels. Elle joue un rôle essentiel dans la compréhension, la prévention et la résolution des activités criminelles en utilisant des compétences analytiques, des technologies avancées et une connaissance approfondie du comportement criminel.
En résumé, l’individu titulaire d’une maîtrise en criminologie peut occuper divers postes d’analyste. Les tâches spécifiques peuvent varier en fonction du contexte de travail, de l'organisation et du domaine de spécialisation.
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Analyste en renseignements criminels
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Analyste, coordonnatrice ou coordonnateur de programmes (prévention de la criminalité, aide aux victimes d'actes criminels, surveillance dans la communauté)
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Analyste dans un service de police
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Analyste des politiques correctionnelles en matière d'autochtonie
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Analyste en gestion des données criminelles sur le vol et la fraude
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Analyste enquêtrice ou analyste enquêteur
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Analyste de la gestion des menaces
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Analyste chercheuse ou analyste chercheur
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Apporter un soutien à la planification, à la réalisation et à la rédaction d'études scientifiques
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Conseiller divers intervenants sur le phénomène criminel, la victimisation, les victimes et les réponses sociales, judiciaires et pénales au crime
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Élaborer, mettre en œuvre et évaluer des programmes de lutte contre la criminalité, de prévention du crime et des mesures correctionnelles et pénales efficaces
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Analyser des renseignements afin de ressortir les éléments essentiels ou d'intérêt
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Structurer des informations provenant de plusieurs sources afin de déterminer les relations, les similitudes ou les contradictions entre les différents éléments
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Formuler des recommandations pour améliorer l’efficacité des programmes
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Maintenir une veille relativement à des phénomènes criminels et en dégagent les tendances actuelles et futures
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Effectuer des recherches, des études et des analyses sur la composition et les activités de groupes criminels ainsi que sur certains phénomènes criminels
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Étudier le comportement criminel et les enjeux associés à la victimisation
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Élaborer et analyser des politiques pénales
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Collecter, organiser et gérer des données quantitatives et qualitatives
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Préparer des rapports et des présentations
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Capacité à collecter, organiser et analyser des données complexes
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Maîtrise des outils informatiques, logiciels de traitement de données et bases de données
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Aisance à rédiger des informations claires et précises
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Facilité à communiquer verbalement
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Capacité à travailler en étroite collaboration
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Habileté à établir des relations interpersonnelles
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Compétences en gestion de l'information
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Objectivité et efficacité
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Capacité d’adaptation
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Esprit de synthèse
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Éthique professionnelle
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Curiosité intellectuelle
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Fonction publique du Québec et du Canada
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Sûreté du Québec
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Commissaire à la lutte contre la corruption
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Ministère de la Sécurité publique
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Établissements de détention
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Ministère de la Justice
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Agence des services frontaliers
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Gendarmerie royale du Canada (GRC)
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Centre national de prévention du crime
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Centres de recherche
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Direction de la protection de la jeunesse
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Centres jeunesse (centres de réadaptation)
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Organismes communautaires (groupes d'aide aux personnes détenues, centres d'aide aux victimes d'actes criminels, groupes d'aide pour personnes délinquantes)
La ou le criminologue analyse et coordonne les actions de prévention, les pratiques législatives ou la politique pénitentiaire en ce qui a trait à la délinquance criminalisée et à ses effets.
Elle intervient dans le traitement et la prise en charge des personnes contrevenantes, des victimes et des populations à risque. En tant que professionnelle ou professionnel, la praticienne ou le praticien rencontre des individus, des groupes ou des collectivités, et intervient en milieux communautaires ou dans les institutions de justice pénale.
La ou le criminologue est appelé à travailler en lien étroit avec la police, les tribunaux, les prisons et les pénitenciers, les victimes de crime, les familles et les personnes contrevenantes (jeunes et adultes).
Pour exercer cette profession, la personne criminologue doit être titulaire d’un baccalauréat en criminologie et doit être membre de l’Ordre professionnel des criminologues du Québec. Vous pouvez découvrir les activités professionnelles réservées aux criminologues dans le cadre de leur champ d'exercice.
Pour en savoir plus sur la profession, consultez la page Qu'est-ce qu'un criminologue, le site monemploi.com et Québec Emploi.
Titre de postes
Exemples de tâches
- Évaluer les besoins et les caractéristiques de la personne contrevenante
- Estimer le risque de récidive d’une personne et effectuer des recommandations
- Élaborer un plan d’intervention et assurer le suivi (soutien psychosocial)
- Organiser et diriger les mesures sociales auprès des personnes contrevenantes
- Intervenir auprès d’une clientèle volontaire ou non, dans le but de soutenir et de rétablir les capacités de la personne contrevenante et de la victime
- Appliquer diverses méthodes de resocialisation afin d'aider les personnes délinquantes jeunes et adultes
- S'occuper de l'administration générale, de la formation du personnel et de la classification des détenus dans les institutions pénitentiaires
- Mettre sur pied et diriger un système de dépistage de la délinquance
- Fournir l'expertise psychosociale auprès des tribunaux et auprès d’autres intervenantes et intervenants pour faciliter l'administration de la sentence
- Établir des méthodes et des programmes d'aide aux victimes
- Effectuer des recherches sur les problèmes criminologiques actuels
- Concevoir, appliquer, évaluer des activités de recherche, d'intervention ou de consultation à caractère criminologique
Principales exigences
- Aptitudes en intervention, en relation d’aide et en animation
- Connaissance de la délinquance, des problématiques et de la justice pénale
- Compréhension du comportement criminel
- Capacité à évaluer les risques et les besoins
- Sens poussé de l’analyse
- Résolution de problèmes et prise de décision
- Orientation axée sur le service
- Compétences en communication écrite et orale
- Ouverture d’esprit
- Gestion des risques et des priorités
- Grande capacité d’adaptation et à travailler sous pression
- Jugement et discernement
Principaux employeurs
- Agences d'aide auprès des victimes de crime
- Centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) et centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux (CIUSSS)
- Centres jeunesse
- Centre de réadaptation en dépendance
- Centres de recherche
- Direction de la protection de la jeunesse
- Établissements de détention et du service correctionnel
- Établissements d'enseignement
- Maisons d'hébergement, de transition, centres résidentiels et communautaires
- Ministères et organismes publics et parapublics
- Organismes communautaires (groupes d'aide aux détenus, centres d'aide aux victimes d'actes criminels, groupes d'aide pour délinquants, défense des droits)
- Villes et municipalités
Tout d'abord, il convient de souligner une distinction cruciale entre la libération conditionnelle et la probation. Après une période d'incarcération, un juge peut accorder une libération conditionnelle à la personne condamnée, lui permettant ainsi de purger sa peine dans la collectivité, en respectant certaines conditions strictes. Parfois, plutôt que d'imposer une peine d'emprisonnement, le juge peut opter pour des conditions de probation, autorisant la personne à vivre librement dans la société, mais sous surveillance pour une période déterminée.
Les agentes et les agents de probation et de libération conditionnelle exercent un rôle essentiel dans la protection de la sécurité publique en gérant les contrevenantes et les contrevenants qui purgent leurs peines dans la collectivité.
L’agente ou l’agent de probation et de libération conditionnelle surveille le comportement de la contrevenante ou du contrevenant dans la collectivité et évalue le risque de récidive. Leur rôle est également d’encadrer et d’aider cette personne, notamment en la dirigeant vers les ressources ou organismes appropriés. Celle-ci doit aussi se rapporter régulièrement afin que son agente ou agent puisse s’assurer du respect des conditions qui lui ont été imposées. Sa fonction est également d’assister la contrevenante ou le contrevenant dans sa démarche de réadaptation, afin de diminuer les chances de récidive par la mise en place d’un plan d’intervention. Bref, les agentes ou les agents de probation et de libération conditionnelle jouent un rôle important dans le système judiciaire, et ce, avant et après l’imposition d’une peine.
L’agente ou l’agent de probation ou de libération conditionnelle joue déjà un rôle prépondérant dans l’évaluation du risque de récidive, mais son expertise en matière criminologique sera encore plus sollicitée à l’avenir. Ainsi, son travail se définira davantage par l’évaluation du risque de récidive chez les contrevenantes ou les contrevenants, et par la détermination de leurs besoins, que par le suivi ou la surveillance.
Afin d’exercer cette profession, la personne doit être titulaire d’un baccalauréat, notamment en criminologie, et certains employeurs exigent aussi d’être membre de l’Ordre professionnel des criminologues du Québec.
Pour en savoir plus sur la profession ou les divers postes, vous pouvez consulter les sites suivants : Information sur le marché du travail – Guichet-Emplois, Québec Emploi, CliquezJustice.ca
Titres de postes
Exemples de tâches
- Rencontrer les personnes contrevenantes, leur entourage ainsi que la police
- Rédiger des rapports
- Évaluer les chances de succès d'une réinsertion sociale
- Élaborer des programmes de réhabilitation et définir des lignes de conduite et des objectifs
- Diriger les personnes contrevenantes vers les services auxquels ces personnes peuvent avoir recours
- Superviser les conditions de probation et se présenter au tribunal
- Évaluer dans quelle mesure les personnes contrevenantes atteignent leurs buts et respectent leurs conditions de probation
- Recommander des mesures ou entamer une action en justice en cas d'infraction aux conditions de probation
- Superviser du personnel de soutien
- Assurer l’accompagnement de la personne contrevenante par des interventions ainsi que par des activités d’encadrement et de contrôle
Principales exigences
- Aptitudes en intervention et en relation d’aide
- Facilité à créer un lien de confiance
- Détermination et capacité de fermeté
- Esprit d’analyse
- Diplomatie
- Esprit d’équipe et de collaboration
- Capacité à influencer et à mobiliser
- Jugement et prise de décisions
- Négociation
- Connaissances des lois pertinentes
- Autonomie
- Intérêt à relever des défis
Principaux employeurs
- Établissements de détention (Fonction publique du Québec)
- Établissements de services correctionnels (Fonction publique du Canada)
- Ministères et organismes publics et parapublics
Pour exercer en tant qu’intervenante ou intervenant, il faut être titulaire d’un diplôme universitaire en relation d’aide (criminologie, travail social, psychologie, psychoéducation, sciences de l’orientation, etc.). Ces formations fournissent les connaissances et les compétences nécessaires pour intervenir de manière professionnelle et éthique.
Les intervenantes et les intervenants jouent un rôle essentiel en travaillant auprès d’une variété de clientèles. Elles et ils peuvent offrir leur soutien, entre autres, aux jeunes, aux adultes, aux personnes âgées et aux individus personnes issues de l'immigration. Chaque groupe de clientèle a des besoins spécifiques, et les intervenantes et intervenants adaptent leur approche pour répondre à ces besoins de manière efficace et respectueuse.
De plus, les intervenantes et intervenants peuvent se spécialiser dans l'accompagnement des personnes vivant des situations particulières. Elles et ils peuvent travailler avec des individus faisant face à des problèmes de santé mentale, de dépendances, de violence conjugale, et à bien d'autres défis. Leur rôle est d'offrir un soutien émotionnel, de faciliter le processus de guérison, d'aider à la prise de décision et de fournir des ressources appropriées aux membres de leur clientèle, afin de pour leur permettre à leurs clientèles de surmonter ces difficultés.
En somme, les intervenantes et intervenants jouent un rôle important dans l'amélioration du bien-être psychologique et social des individus, en les aidant à surmonter leurs difficultés et à trouver des solutions.
Titres de postes
- Agente ou agent d’intervention ou de réadaptation
- Travailleuse ou travailleur des services communautaires et sociaux
- Intervenante ou intervenant en prévention des dépendances
- Intervenante sociale ou intervenant social
- Intervenante ou intervenant jeunesse
- Intervenante ou intervenant communautaire
- Intervenante-animatrice ou intervenant-animateur
- Intervenante ou intervenant de milieu
- Intervenante ou intervenant clinique
- Accompagnatrice ou accompagnateur
- Travailleuse ou travailleur de rue
- Conseillère ou conseiller en relation d’aide
Exemples de tâches
- Réaliser différents types d’interventions (individuel, de groupe, par téléphone, clavardage) auprès des personnes dans différentes sphères de leur vie (sociale, budgétaire, relations interpersonnelles, santé, etc.)
- Soutenir, surveiller et accompagner la clientèle selon le programme d’intervention établi
- Évaluer les besoins des personnes, fixer des objectifs et mettre en place des stratégies
- Aider les personnes à élaborer un plan d'action et à appliquer les solutions offertes
- Organiser des ateliers et animer des rencontres de groupe ou de discussion
- Assurer des suivis auprès des personnes pour évaluer leur progrès, les encourager et discuter
- Informer les gens des services offerts et les diriger vers d'autres services ou organismes au besoin
- Réaliser des rapports, des plans d’intervention et des notes évolutives
Principales exigences
- Aptitudes en communication orale et écrite
- Autonomie
- Capacité à maintenir une distance émotive adéquate
- Habileté à travailler en équipe et à collaborer
- Capacité d’adaptation
- Capacité d’écoute active
- Débrouillardise
- Gestion du stress
- Habiletés en relation d’aide et en intervention de crise
- Esprit d’initiative
- Ouverture d’esprit
- Sens de l’organisation et des responsabilités
Principaux employeurs
- Établissements résidentiels pour troubles mentaux, alcoolisme et toxicomanie
- Organismes communautaires
- Maisons d'hébergement et de transition
- Organismes communautaires
- Regroupements, associations, fédérations de divers secteurs d'intervention
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le Site du gouvernement du Québec – Travailleurs / travailleuses des services sociaux et communautaires et le Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’Économie sociale et de l’Action communautaire.
Le poste d'agente ou d’agent de relations humaines est généralement suivi de « profil en … ». Il s’agit d’un emploi pouvant être occupé par une professionnelle ou un professionnel en relation d’aide. Elle ou il doit obligatoirement être titulaire d’un baccalauréat en relation d’aide, que ce soit en criminologie, en travail social, en psychologie, en psychoéducation, en sexologie, etc. Il n’est pas nécessaire d’être membre d’un ordre professionnel.
Dans le réseau de la santé, les personnes des services psychosociaux conçoivent, analysent et évaluent les besoins relatifs à un ou plusieurs programmes sociaux, incluant la protection de la jeunesse. Ce faisant, elles aident au rétablissement de l’équilibre personnel, social et familial de l’usagère ou l’usager.
La personne qui occupe le poste d’agente ou d’agent de relations humaines, profil criminologue peut travailler dans des lieux diversifiés. En voici quelques
exemples : la Direction de la protection de la jeunesse, la Direction de
santé publique, les programmes Déficience intellectuelle et troubles du spectre
de l'autisme (DI-TSA) et Déficience physique (DP) et le Service Info-Social
811.
Du côté de la Direction de la protection de la jeunesse, l’agente ou l’agent de relations humaines travaille soit à l’application des mesures ou à l’évaluation et l’orientation (membre de l’ordre professionnel). La personne contribue à mettre en place un environnement favorable au développement des jeunes de 0 à 18 ans et travaille en étroite collaboration avec les familles et plusieurs ressources du milieu. Son objectif est d’assurer la protection et le développement de l'enfant, en plus de lui permettre de bénéficier d'un soutien constant dans sa communauté.
Exemples de tâches dans le secteur de l'application des mesures
- Dispenser des services psychosociaux auprès des jeunes et de leur famille dans le besoin
- Appliquer les différentes lois : Loi de la protection de la jeunesse (LPJ), Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA) et Loi sur les services de santé et les services sociaux (LSSSS)
- Appliquer et faire respecter les mesures mises en place pour permettre l’atteinte des objectifs du plan d’intervention et/ou du plan de services
- Évaluer les capacités de changement et consolider les notes évolutives
- Intervenir auprès de la jeune ou du jeune pour l’aider à retrouver un équilibre sur le plan personnel, familial et social
- Témoigner au tribunal de la jeunesse lorsque requis
- Collaborer avec les organismes et les ressources du milieu de vie de la clientèle
- Développer et maintenir un excellent partenariat avec les équipes cliniques
Quant à l’agente ou l’agent de relations humaines qui est membre d’un ordre professionnel, elle ou il est appelé à travailler dans le secteur de l’évaluation et de l’orientation pour la Direction de la protection de la jeunesse.
Exemples de tâches dans le secteur de l'évaluation et de l'orientation
- Recevoir et traiter les signalements
- Procéder à l’évaluation du signalement en vue de statuer si la sécurité ou le développement de l’enfant est compromis, et déterminer le niveau de risque
- Évaluer la situation et la vulnérabilité de l’enfant, la capacité des parents et du milieu
- Établir des plans d'intervention, des programmes de services ou d'activités
- Appliquer des mesures d’urgence s’il y a lieu
- Planifier et effectuer des interventions applicables dans le cadre des différents processus et protocoles en vigueur
- Rédiger des rapports et assurer la tenue de dossiers conformément aux normes et lois
- Établir les collaborations nécessaires avec les différents partenaires
Exemples de tâches au sein de la Direction de la Santé publique
- Assumer un rôle de soutien-conseil et d’accompagnement auprès des actrices et acteurs travaillant en promotion de la santé et en prévention en contexte scolaire
- Contribuer à l’identification et à l’évaluation des ressources et des besoins dans les milieux scolaires
- Planifier des mesures de nature psychosociale pour des jeunes âgés de 12 à 25 ans, pour promouvoir une santé mentale positive et prévenir l’apparition de problèmes de dépendance
- Élaborer et mettre en place des actions favorisant une santé mentale positive dans l’environnement des jeunes (famille, école et communauté)
- Contribuer à l'amélioration de la santé globale de la population de son territoire
- Participer aux activités reliées aux domaines de la promotion, de la prévention et du développement des communautés
Les équipes de soutien à domicile DI-TSA et DP offrent des services spécifiques d’adaptation et de réadaptation, d’intégration et de maintien dans la communauté, de soutien aux services résidentiels, ainsi que des services psychosociaux, de soutien aux familles et des services en situation de crise.
Exemples de tâches en soutien à domicile DI-TSA et DP
- Effectuer des interventions visant le développement des capacités et de l’autonomie de l’usagère ou de l’usager, adaptées aux besoins
- Mettre en place des interventions visant à réduire les difficultés d’adaptation
- Élaborer et appliquer les plans d’interventions et/ou les plans de services individualisés
- Apporter un soutien à l’intégration et la participation sociale
- Assurer un accompagnement dans le milieu de vie et la communauté
- Organiser et mettre en place des services visant le maintien ou le retour dans le milieu
- Soutenir la famille et les proches
Enfin, le Service Info-Social 811 est un service de consultation téléphonique pour prodiguer des conseils et répondre aux questions d'ordre psychosocial.
Exemple de tâches au sein du Service Info-Social 811
- Renseigner, conseiller et aider la personne à comprendre ce qu’elle vit
- Écouter et poser des questions pour comprendre et clarifier le besoin
- Évaluer la situation pour déterminer le ou les problèmes immédiats, l'urgence de la situation et l'intervention adéquate
- Diriger la personne vers la meilleure solution pour elle (exemples : consultation avec un travailleur social du CLSC, groupe d’entraide dans un organisme près de chez elle, soutien à domicile)
- Intervenir en situation de crise
Pour en savoir plus, consultez la page d’information sur le Service Info-Social 811.
Principales exigences
- Baccalauréat en criminologie ou autre domaine en relation d’aide
- Membre de l'Ordre professionnel, selon le poste
- Posséder un permis de conduire valide pour certains secteurs
- Habiletés en relation d’aide et en intervention de crise
- Capacité à gérer les priorités
- Bonne capacité à travailler en équipe multidisciplinaire
- Bon jugement
- Esprit d’analyse et capacité à résoudre des problèmes
- Autonomie professionnelle
- Sens des responsabilités
- Capacité à travailler sous pression
Principaux employeurs
- Centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS)
- Centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux (CIUSSS)
La conseillère ou le conseiller en toxicomanie met en place des programmes de prévention et anime des ateliers de réadaptation auprès des individus ayant des problèmes liés à la consommation abusive d'alcool, de drogues ou de médicaments. Son objectif est d’aider ces personnes à se défaire de leurs dépendances et à favoriser leur réintégration.
Le rôle de la conseillère ou du conseiller en toxicomanie est essentiel dans le processus de rétablissement et de traitement des personnes souffrant de dépendance. Grâce à son expertise et à son approche bienveillante, elle ou il offre un soutien moral et psychologique aux individus en difficulté, les aidant à surmonter les obstacles liés à leur dépendance et à reprendre le contrôle de leur vie.
Pour exercer cette profession, il est nécessaire de posséder un diplôme universitaire dans un programme en relation d'aide, garantissant ainsi un niveau de compétences et de connaissances approprié pour aider efficacement les personnes en situation de dépendance. De plus, pour les personnes qui aspirent à s'investir pleinement dans cette carrière, il est bon de noter que l’Association des intervenants en dépendance du Québec existe. Elle offre un cadre professionnel et des ressources supplémentaires pour les conseillères et conseillers en toxicomanie.
En somme, les conseillères ou conseillers en toxicomanie jouent un rôle crucial dans la lutte contre les dépendances, contribuant à rétablir la santé et le bien-être de personnes et favorisant leur réintégration positive dans la société. Leur dévouement et leur expertise font d’elles des personnes importantes pour répondre aux défis posés par les problèmes de dépendance.
Titres de postes
- Intervenante ou intervenant en toxicomanie
- Conseillère ou conseiller en alcoolisme
- Conseillère ou conseiller en dépendance
- Conseillère ou conseiller de résidence de groupe
- Conseillère ou conseiller de foyer de groupe
- Intervenante ou intervenant en jeu pathologique
Exemples de tâches
- Accueillir la clientèle
- S'informer auprès de la clientèle des facteurs sociaux, familiaux, économiques, médicaux ou autres qui l'ont amenée à consommer
- Évaluer les renseignements obtenus et déterminer les causes de même que la gravité de la toxicomanie
- Élaborer un plan d'intervention et discuter avec la personne cliente du traitement mis en place
- Intervenir auprès de la clientèle pour l'aider à comprendre ses problèmes et lui proposer des façons de les surmonter
- Diriger la clientèle vers des organismes d'aide ou des centres de réadaptation pour qu'elle puisse recevoir une aide supplémentaire
- Animer des groupes de discussion
- Appliquer le programme de prévention de toxicomanie et du jeu compulsif
- Assurer un suivi auprès des clientèles pour se renseigner sur leur état
- Proposer des rapports provisoires à l'intention des employeurs ou des tribunaux
Principales exigences
- Habiletés en relation d’aide et en intervention de crise
- Capacité d’écoute active
- Compassion et sensibilité
- Persuasion et négociation
- Bonnes aptitudes à la rédaction
- Respect de la confidentialité
- Capacité à animer un groupe
- Équilibre émotionnel
- Ouverture d’esprit
- Capacité d’adaptation
Principaux employeurs
- Centres communautaires de soins de santé
- Centres de réadaptation pour personnes alcooliques et toxicomanes
- Centres de services scolaires
- Établissements pour bénéficiaires internes (centres d'accueil, maisons de transition, etc.)
- Établissements de santé ou correctionnels
- Organismes communautaires et d'action sociale
- Services individuels et familiaux en assistance sociale
Pour en savoir plus : fiche descriptive de l'emploi en intervention en toxicomanie
En tant que titulaire d’un baccalauréat en sciences sociales, l'agente ou l’agent de planification, de programmation et de recherche occupe un rôle clé dans le développement et la mise en œuvre de programmes et de projets. Ses objectifs sont de fournir une assistance professionnelle, d’améliorer les services d'une organisation ciblée et d’optimiser des résultats dans divers domaines d’intervention. Ainsi, son travail consiste à assurer la planification, la coordination et le suivi des initiatives qui contribuent à l'amélioration des services.
Titre de poste
- Agente ou agent de recherche en santé et services sociaux
Exemples de tâches
- Assurer les activités de recherche nécessaires à l'identification et à l'évaluation des ressources et des besoins
- Concevoir et proposer des plans et des programmes de développement en vue d'assurer une planification adéquate des services
- Fournir des conseils relatifs à l'implantation ou à l'amélioration de programmes et/ou de services
- Soumettre des recommandations et des stratégies de mise en œuvre
- Rédiger des procédures, des protocoles, des cadres de référence et tout autre document
- Participer aux différentes activités d'enseignement et de formation
- Collaborer avec plusieurs actrices et acteurs externes, entre autres, les communautés, les équipes de recherche universitaires, les fondations et toutes les parties prenantes.
Principales exigences
- Intérêt pour le domaine de la recherche
- Baccalauréat en sciences sociales
- Habiletés à interagir et à communiquer
- Niveau d’anglais avancé
- Habiletés de concertation
- Sens de la planification
- Esprit d’initiative
- Grande capacité d’analyse et de synthèse
- Connaissances d’outils informatiques
- Compétences supérieures en rédaction
Principaux employeurs
- Ministères et organismes publics et parapublics
- Centres hospitaliers
- Centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS)
- Centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux (CIUSSS)
Titulaire d'un baccalauréat en sciences humaines ou en sciences sociales, l'organisatrice ou l'organisateur communautaire travaille au sein d'une communauté pour mobiliser les résidentes et les résidents, renforcer leur participation et promouvoir le changement social positif.
La personne joue un rôle essentiel dans la responsabilisation des communautés, la promotion de la participation citoyenne et la défense des intérêts collectifs pour améliorer la qualité de vie et promouvoir le changement social. Elle dispense des services selon trois principaux axes en organisation communautaire :
- Développement des communautés et développement social, lutte contre la pauvreté
- Soutien et accompagnement des programmes services
- Soutien des organismes du milieu
Les rôles et les responsabilités spécifiques d'une organisatrice ou d’un organisateur communautaire peuvent varier en fonction du contexte et des besoins de la communauté.
Titres de postes
- Coordonnatrice ou coordonnateur de projets
- Animatrice ou animateur de vie spirituelle et d’engagement communautaire
Exemples de tâches
- Collaborer à l’identification et à l’analyse des besoins de la population auprès des groupes concernés
- Rassembler et mobiliser différents partenaires du milieu afin de réaliser des actions collectives qui répondent aux besoins identifiés
- Concevoir, coordonner et actualiser des programmes ou des activités d'organisation communautaire, humanitaire, spirituelle et religieuse
- Répondre aux besoins du milieu et promouvoir son développement
- Soutenir les ressources de la communauté et les partenaires du milieu
- Améliorer l'offre de service d’un territoire et accroître le partenariat avec les organismes et les partenaires du milieu
Principales exigences
- Connaissance du milieu communautaire
- Expérience en gestion et en animation
- Capacité de mobilisation
- Leadership
- Habiletés en communication orale et écrite
- Créativité
- Capacité d’analyse
- Autonomie
Principaux employeurs
- Organismes communautaires
- Centres de services scolaires
- Centres hospitaliers
- Centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS)
- Centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux (CIUSSS)